Chafik Chaâbi claque la porte du PJD et crée une onde de choc
Longtemps considéré comme un pilier du PJD (Parti de la justice et du développement) dans la région du Gharb, Chafik Chaâbi démissionne de la politique pour se consacrer à ses affaires.
A la veille des élections législatives du 7 octobre et au moment où les préparatifs vont bon train pour élaborer les listes des candidatures, Chafik Chaâbi, le fils de Hadj Miloud, vient de démissionner avec fracas du PJD. La raison invoquée par ce conseiller municipal de Kénitra est le manque de transparence dans le processus d’élaboration des listes et les querelles intestines qui enveniment ce parti.
Chafik Chaâbi précise qu’il a été étonné de découvrir que son nom ne figurait parmi ceux de la commission devant procéder au tri des listes électorales pour les prochaines législatives. Le fils de Miloud Chaâbi ajoute qu’après le décès de son père il va se consacrer uniquement aux affaires et prendre des distances avec la politique.
L’annonce de cette démission surprise a eu l’effet d’une douche froide sur les militants du PJD de la région du Gharb où la famille Chaâbi jouit d’une notoriété incontestable.
En effet, comme feu Miloud Chaâbi il y a quelques années, son fils chapeautait un très large réseau de milliers de sympathisants constituant un terreau électoral imbattable.
Mais celui qui risque de faire le plus les frais de cette décision, c’est bien Aziz Rebbah, le député de Kénitra qui comptait beaucoup sur Chaâbi pour réussir un très bon score à l’instar des élections communales et régionales.
T. J.
