Casablanca: nouveaux éléments dans l’affaire du décès du Pacha de Bernoussi
Le mystère du décès, le 26 juin, du Pacha de Bernoussi après le renversement de sa voiture sur l’autoroute de Casablanca n’a toujours pas été élucidé. Toutes les hypothèses établies par les autorités n’ont pas tenu la route et les caméras de surveillance du tunnel où l’accident a eu lieu ne font que nourrir l’énigme.
Selon Assabah, la police a écarté toute probabilité que le décès soit survenu suite à des jets de pierres à l’intérieur du tunnel Al Jaouhara, dans le quartier de Sidi Moumen. Aucune preuve liée à cette théorie n’a été soulevée, à part une goutte de sang qui aurait coulé lors de son transport aux urgences avant son décès.
Les autorités ont également relevé que le pare-chocs de la voiture ne portait aucune marque susceptible de prouver que la victime est décédée des suites de jets de pierre. Si un pavé de 16kg a été retrouvé à proximité de la voiture, la police a écarté l’hypothèse qu’il soit la cause du décès. « Si la pierre avait été jetée d’en haut… Dans ce cas-là, elle endommagera le pare-chocs, fracassera la tête du Pacha et lui causera des fractures au niveau du sternum. La victime n’affichait rien de cela… », a précisé le quotidien.
Par ailleurs, les caméras de surveillance ont démonté que la victime roulait à une vitesse normale mais la voiture, lors de son passage dans le tunnel, s’est renversée en une fraction de seconde. La police n’a également pas relevé des traces de freins sur les lieux du drame, ce qui prouve que le Pacha n’a pas eu d’accident sous le tunnel.
La seule hypothèse plausible pour l’instant est le fait que la victime aurait perdu le contrôle du volant en utilisant son téléphone. L’enquête a en effet révélé qu’il aurait utilisé son portable quelques secondes avant l’accident. Mais l’absence de données empêche la police de s’assurer de la véracité de cette théorie. En parallèle, l’hypothèse de l’arrêt cardiaque a également été écartée après le rapport de l’autopsie.
Noura Mounib
