Le comité exécutif de la CAF a tranché sur la finale controversée de la Ligue des Champions, mais l’affaire n’est pas encore finie. La commission d’éthique de l’instance africaine tiendra une réunion la semaine prochaine pour débattre de ce qui s’est passé à Radès et prononcer ses sanctions, selon nos dernières informations.
L’Espérance Sportive de Tunis et son président seront certainement sanctionnés pour avoir menacé le président de la CAF Ahmad Ahmad. Les Espérantistes risquent gros également pour avoir attaqué des joueurs du WAC dans les vestiaires à l’issue du match.
Il en va de même pour le capitaine du WAC, Abdelatif Noussair, qui a eu une petite altercation avec un membre de la confédération africaine. Même son de cloche pour son coéquipier, Mohamed Nahiri, qui avait soulevé l’écran de la VAR pour montrer au public qu’elle ne fonctionnait plus.
Disputée vendredi dernier au stade olympique de Radès (banlieue de Tunis), la finale de la Ligue des Champions de la CAF avait connu une fin chaotique suite à l’injustice dont l’arbitre de la rencontre, le Gambien Bakary Gassama, s’est rendu coupable. L’EST menait 1-0 et Gassama avait refusé le but égalisateur du WAC inscrit par Walid Karti à la 59ème minute pour un supposé hors-jeu sans qu’il y ait possibilité de recourir à la VAR défaillante pour en confirmer la parfaite régularité. Après une longue interruption, le référé avait jugé que l’EST pouvait être proclamée vainqueur.
Toutefois, la CAF, a décidé mercredi, au terme d’une réunion d’urgence de son comité exécutif à Paris, de faire rejouer le match entre les deux formations. Le match sera rejoué après la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) sur un terrain hors Tunisie, a indiqué à la presse le conseiller du président de la CAF, Hédi Hamel, en précisant que l’EST devra restituer le Trophée et les médailles qui lui ont été remis.
K.B.
