Nabila Mounib, star de la campagne électorale, n’a pas remporté de sièges

Nabila Mounib, Secrétaire générale du Parti Socialiste Unifié (PSU), Karim Ghellab du Parti de l’Istiqlal (PI), Abdelmaksoud Rachdi de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Naima Farah du Rassemblement national des indépendants (RNI) sont sortis par la petite porte, alors que des noms moins connus tel Said Naciri, président du Widad Casablanca du parti Authenticité et Modernité (PAM) a fait une entrée triomphale.

Ainsi et contrairement à tous les pronostics, Nabila Mounib n’a pas réussi à remporter de sièges malgré une remarquable campagne électorale. Tout au long de cette campagne, son travail, sa communication et sa volonté ont été salués par tous les observateurs aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Des journaux comme Le Monde et Le Nouvel Obs, lui ont consacré des articles élogieux. « Il faut avouer que c’est une battante. Et une habile politicienne », affirme L’Obs. « Avec cette campagne, Nabila Mounib s’est installée durablement dans le paysage politique marocain », peut-on lire. Un avis partagé par toute la classe politique.

Le leader istiqlalien, Karim Guellab a eu droit au même destin dans la circonscription de Ben Msik qui a couronné les candidats Abdelmajid Joubij du Parti de la Justice et du développement (PJD), Mohamed Joudar de l’Union Constitutionnelle (UC) et Tawfik Kamil du Rassemblement National des Indépendants (RNI).

L’Usfpéiste Abdelmaksoud Rachdi a récolté une grande défaite au niveau de Ain Sbaa-Hay Mohammadi qui a vu la victoire des candidats Abdelaziz El Omari et Nezha El Ouafi du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Adil Lbitar du Parti Authenticité et Modernité (PAM) et Hassan Ben Omar du Rassemblement National des Indépendants (RNI).

Dans l’arrondissement de Hay Hassani, Naima Farah (RNI) n’a pas réussi à faire face à la candidate Amna Maelainine (PJD) et Ahmed Jeddar (PJD) et Abdelkader Boudraa (PAM) qui ont remporté les 3 sièges réservés à la Préfecture de l’arrondissement Hay Hassani.

D’autres noms moins connus ont fait leurs apparition, tel Said Naciri du PAM, Jawad Laraki, Abdelhak Najihi, Rachid Qabil, Mohamed Mayet et Abdellatif Naciri du PJD.

Il s’agit également de Abdelhak Chafik, Mohamed Jbyel et Adil El Baytar (PAM) et et Tawfik Kamil et Hassan benomar du RNI.

Par contre, d’autres figures ont pu consolidé leurs positions tels Abdelaziz El Omari, Abdessamad El Haiker, Amna maa Alaynane et nezha wafi du PJD et Ahmed Brija du PAM.

(avec MAP)