Moulay Hafid Elalamy veut encore plus de Technoparks au Maroc
« Les Technoparks, dont l’apparition au Maroc remonte à 15 ans, auront des retombées bien plus bénéfiques que lors des premières années », a déclaré le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, lors d’une rencontre organisée à l’occasion du 15ème anniversaire du lancement des Technoparks.
Le ministre a appelé les jeunes qui travaillent dans ces espaces, à Casablanca, Rabat et à Tanger, à tirer profit des opportunités qu’ils offertes pour tisser des liens de partenariat et de coopération en vue de s’intégrer plus facilement dans des réseaux professionnels.
Et de rappeler que la majorité des entreprises qui se sont affirmées sur la scène nationale avaient débuté dans le cadre de Technoparks, un secteur qui, a-t-il relevé, a connu un saut qualitatif significatif lors des dernières années à la faveur du dynamisme des jeunes potentialités.
Le ministre a souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour créer davantage de Technoparks dans les différentes régions du pays et à s’ouvrir sur les personnes ayant la volonté d’accompagner et d’encadrer les jeunes tout en équipant ces espaces avec tous les moyens nécessaires et adaptés aux changements que connaît le monde, notamment dans le secteur de l’aéronautique.
900 entreprises dans les Technoparks
Pour sa part, le directeur général de Technopark, Omar Balafrej, a souligné que le nombre d’entreprises aux Technoparks depuis 2001 est de 900, dont 800 à Casablanca, 80 à Rabat et 20 à Tanger, ajoutant que les activités de ces entreprises ne se limitent plus aux NTIC mais couvrent aussi le développement durable et l’industrie culturelle.
Ces entreprises totalisent un chiffre d’affaires de 800 millions de DH, et ce grâce aux efforts consentis par près de 2000 jeunes salariés dont la moyenne d’âge tourne autour de 30 ans et ce, sous la supervision de 250 entrepreneurs, a-t-il indiqué.
Le capital des espaces Technoparks s’élève à 46 millions de dirhams, tandis que les contributions de l’Etat, d’Attijariwafa Bank, de la CDG et de la Banque Centrale Populaire s’élèvent respectivement à 35%, 17,7% et 17,5%, a-t-il dit, ajoutant que la contribution de la BMCE assure la part restante.
(avec MAP)
