Des sanctions vont tomber après l’entrave au cortège royal
Ce vendredi 24 mars, les gros titres des Unes de presque tous les journaux, toutes tendances confondues, traitent du même sujet gravissime et récurrent, concernant les déplacements du Roi Mohammed VI. Il s’agit de cette manie de certains citoyens inconscients et imprudents, perturbant le passage du cortège royal dans l’espoir d’obtenir une faveur du Souverain en parvenant à lui remettre une lettre et/ou une photocopie de leur CIN.
La dernière tentative en date est celle d’un jeune handicapé originaire de Témara. Al Akhbar rapporte que cet énième « guetteur » du cortège royal, un récidiviste ayant écopé de quatre condamnations pour trafic de drogue, vols et agressions, malgré son handicap et sa main artificielle, escomptait obtenir un agrément de taxi. Pour ce faire, il n’a pas hésité, par deux fois, à sauter les barrières de sécurité pour essayer de s’approcher de la voiture du Souverain à bord de laquelle se trouvait aussi l’hôte du Maroc, le Roi Abdallah II de Jordanie.
De son côté, Al Massae écrit que cette perturbation du cortège royal s’est produite, mercredi 22 mars, à l’entrée de Bab Soufara menant au Palais royal de Rabat. Le quotidien ajoute qu’une enquête a été diligentée aussi bien par la Direction générale de la sûreté nationale (DGNS) que par la Direction de la sécurité des Palais et résidences royaux. Pour préciser les responsabilités de chacun dans cette énième perturbation du cortège royal, des éléments de la police, chargés d’assurer la sécurité des barrières derrière lesquelles les citoyens acclament le Souverain, ont été entendus, ainsi que des responsables sécuritaires. Et il n’est pas exclu que de lourdes sanctions puissent tomber, comme cela s’était déjà produit suite à de précédentes entraves au cortège royal.
A rappeler le communiqué du ministère de l’Intérieur concernant ce phénomène insensé, dangereux et récurrent dont les auteurs sont passibles de condamnations pénales. C’est ainsi qu’à Tanger, Salé, Marrakech, pour ne citer que ces trois villes, des « guetteurs » du cortège royal ont été interpellés et certains condamnés à des peines de prison d’un an à deux ans, alors que d’autres ont été relaxés sur ordre du Souverain.
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Larbi Alaoui
