Les nuits d’Ain Diab sont réputées pour être à la fois joyeuses et mouvementées. On y rencontre de tout. Hauts cadres des deux sexes, hommes d’affaires de tous genres, jeunes et moins jeunes et tous ceux qui veulent faire plaisir et se faire plaisir. Mais on y rencontre aussi des trafiquants de tous acabits et des voyous.
Ainsi, samedi dernier, la police a reçu une plainte d’un gérant d’une boite de nuit, qui accuse des individus d’avoir investi les lieux, apparemment à la recherche d’une autre personne avec qui, ils étaient en litige et qui ont menacé les employés à l’aide d’armes blanches, avant de disparaître. Munis de leur signalement, les enquêteurs ont lancé les recherches, qui les ont menés à Sidi Rahal, à une trentaine de kilomètres au sud de Casablanca.
Là, ils ont identifié un individu et l’ont interpellé. Il s’est avéré après pointage, qu’il était en relation avec une bande criminelle spécialisée dans le trafic des drogues dures et qu’il avait à son actif plusieurs antécédents judiciaires. Les perquisitions effectuées dans son domicile, ont permis de saisir une importante quantité de drogues et trois téléphones portables.
Harcelé par les questions des éléments de la brigade préfectorale de la police judiciaire, il a fini par donner les noms de ses complices, qui sont, à présent activement recherchés.
Le prévenu a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête, notamment pour identifier tout le réseau de trafiquants de drogues dures qui opèrent sur la corniche de Casablanca.
E.F
