Maroc

Affaire de la fillette voilée expulsée de l’école à Kénitra: ce qu’en pense Assid

Le militant associatif amazigh Ahmed Assid a estimé que faire porter le Hijab à des petites filles démontre un trouble mental évident chez les adultes qui extrapolent ainsi leurs problèmes psychologiques sur leurs enfants.

Dans un commentaire publié sur sa page facebook à propos de l’affaire de la jeune fille qu’une école à Kénitra, relevant de l’enseignement catholique au Maroc (ECAM), a empêchée d’accéder aux cours, Assid a soutenu que les fillettes ont le droit de vivre leur enfance de façon innocente, comme tous les enfants du monde et qu’elles soient considérées exclusivement comme des enfants innocents. « Le port du hijab par une enfant ne peut en aucun cas relever de la liberté individuelle », a-t-il écrit.

Pour lui, la question n’est pas de savoir si un établissement scolaire, relevant d’une mission étrangère, a le droit d’interdire à une fille portant le voile d’avoir accès aux cours, mais plutôt de savoir si les parents ont le droit de faire porter le foulard à une fillette qui n’a pas encore les attributs ni les charmes physiques requis par les extrémistes pour le port du Hijab. « Quiconque voit dans le corps d’une fillette des «charmes» qui doivent être cachés mérite une place dans un hôpital psychiatrique », s’est-il encore indigné.

La Toile s’est indignée de l’affaire de cette élève qui a été interdite d’entrer aux cours à cause de son voile, à Kénitra. Si certains avancent que le port de cet accessoire religieux relève de la liberté individuelle, d’autres soutiennent qu’une enfant non nubile n’est pas tenue par les préceptes de l’Islam de se couvrir.


S.Z.

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