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Sécurité routière: le Maroc peut (beaucoup) mieux faire

Par LeSiteinfo avec MAP

La célébration de la Journée nationale de la sécurité routière (18 février de chaque année) constitue une occasion pour tirer la sonnette d’alarme sur la nécessité de respecter le code de la route, en respectant la priorité, les signalisations et le dépassement non autorisé, entre autres, à travers une nouvelle approche qui repose sur le respect mutuel entre les conducteurs et les piétons.

D’après des statistiques provisoires enregistrées au Maroc, le nombre de décès sur les routes nationales a diminué de 2,62% en 2017, tandis que le nombre de décès enregistrés durant la même année a atteint 3.499 décès contre 3.593 en 2016.

Le nombre de décès à l’intérieur du périmètre urbain a atteint 943 en 2017, enregistrant une baisse de 4,17% par rapport à 2016, contre 2.556 décès à l’extérieur du périmètre urbain (-2,03%), a souligné récemment le ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, lors d’une réunion du Comité permanent de la sécurité routière, tenue à l’occasion de la Journée nationale de la sécurité routière.

En outre, le total des accidents de circulation au cours de l’année écoulée s’est élevé à 89.998, soit +9.99% par rapport à 2016, tandis que le nombre des accidents mortels a été de 3.085 en 2017, soit une baisse de 2,47%.


La Chambre des représentants a adopté, récemment, le projet de loi portant sur la création de l’Agence nationale de sécurité routière qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des efforts consentis en vue de réduire les conséquences de la guerre des routes sur les plans économique et social.

Dans le cadre de la Stratégie nationale de sécurité routière 2017-2025, le Maroc vise à réduire de 25% le nombre de morts dans les accidents de circulation à l’horizon 2021 et de 50% à l’horizon de 2026, en se basant sur cinq enjeux relatifs aux piétons, aux motocyclistes, aux accidents dont est impliqué un seul véhicule, au transport professionnel ainsi qu’aux accidents dont sont victimes les enfants de moins de 14 ans.

Cette stratégie vise aussi à concentrer les ressources sur ces enjeux pour parvenir à réduire le taux d’accidents de 50% en adoptant des mesures réalistes et claires susceptibles de réaliser des résultats importants à l’horizon de 2021 et 2026.

Nombreux sont les messages véhiculés par les médias dans le cadre des différentes campagnes de sensibilisation visant à attirer l’attention sur la nécessité de s’impliquer de manière consciente et responsable dans le respect du code de la route et de la circulation, néanmoins il est important de consentir davantage d’efforts en vue d’inculquer aux futures générations l’importance de respecter le code de la route.

Selon un document publié sur le site électronique du Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC) à l’occasion de la tenue du colloque international de l’éducation à la sécurité routière, celle-ci constitue un des importants leviers de lutte contre les accidents de la route et leurs impacts socio-économiques, vu la place qu’occupe l’élément humain au sein du système de la sécurité routière à même d’édifier des politiques publiques efficientes en la matière.

Le capital humain reste donc un élément essentiel dans n’importe quelle stratégie à long terme ou approche méthodologique qui vise à influer directement l’éducation à la sécurité routière.

S.L. (avec MAP)

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