Maroc

Arrestation d’un gendarme à Kénitra soupçonné d’avoir violé un prévenu

La Direction régionale de la gendarmerie de Kénitra vit ces derniers jours au rythme d’un scandale lié à l’arrestation d’un adjudant chef, soupçonné d’avoir torturé et violé un prévenu.

C’était lors de la mise en garde à vue d’un individu, qui avait été arrêté par une brigade de la gendarmerie sur la plage Chlihat, alors qu’il organisait une opération d’émigration clandestine de Subsahariens à bord d’une embarcation. Ce prévenu avait été conduit au siège de la brigade où il a été soumis à l’interrogatoire selon les procédures.

Mais, selon lui, il aurait subi des tortures qui l’ont contraint à avouer des faits qu’il n’avait pas commis. C’est ce qu’il a déclaré, en tout cas, dans sa plainte adressée au procureur du roi de Kénitra, où il a décrit avoir été violenté et violé par les gendarmes, qui lui ont extorqué des aveux sous la contrainte. Cette plainte a été appuyée par un certificat médical, délivré par l’hôpital Ibn Tofaïl de Kénitra.

Aussitôt, le procureur a ordonné l’ouverture d’une enquête, dont il a chargé la brigade nationale de la police judiciaire, relavant de l’Etat-major de la gendarmerie royale. Celle-ci a auditionné trois gendarmes, qui étaient de permanence le jour de l’arrestation du prévenu.

Ils ont tous nié les faits et soutenu, qu’ils avaient respecté à la lettre les procédures en vigueur. Mais, le procureur convaincu du contraire, a placé un adjudant chef en garde à vue, tout en poursuivant également son supérieur et un troisième sous-officier. L’enquête se poursuit.

Eric Febvre

 


whatsapp Recevez les dernières actualités sur votre WhatsApp
L’attitude de Lamine Yamal fait jaser en Espagne











Rejoignez LeSiteinfo.com et recevez nos newsletters



Bouton retour en haut de la page