Maroc

Exclusif-Abdelhak Khiame: comment le Maroc lutte contre le terrorisme (VIDEO)

Le directeur du Bureau central d’investigation judiciaire, Abdelhak Khiame, a accordé un entretien exclusif à Le Site info.

Les questions posées concernent des sujets d’actualité importants pour la sécurité du Royaume et des Marocains: le nombre de cellules terroristes démantelées, les méthodes utilisées dans ce but, le sort des daechiens marocains qui se trouvent dans les zones de conflits et dont quelques uns sont revenus au pays, alors que plusieurs autres désirent ce retour…
Après avoir expliqué le rôle du BCIJ, cette « super-police » opérationnelle depuis le 20 mars 2015, et les méthodes légales utilisées dans le démantèlement des cellules terroristes (54 à nos jours), Abdelhak Khiame en est venu aux Marocains se trouvant dans les zones de conflits. Selon les statistiques détenues par le BCIJ, ils sont quelque 1660 personnes, en Irak, en Syrie et, pour une minorité, en Libye. Et si on compte quelque 200 qui ont déjà regagné le Maroc, le sort des autres est incertain et nombreux ont trouvé la mort dans des bombardements des alliés ou lors d’attentats qu’il ont perpétrés.
Pour ce dernier cas, le directeur du Bureau central d’investigation révèle, avec regret, que les Marocains qui ont pris cette décision de rejoindre les zones de conflits sont les plus désignés à devenir des kamikazes, entraînant leur propre mort et celle des personnes visées par l’attentat commis.
Quel sort attend ces « revenants »? Abdelhak Khiame est clair sur la question et rappelle que dans plusieurs pays européens, plusieurs attentats ont été du fait de personnes ayant rejoint des zones de conflits et revenus à leur point de départ. Pour cette raison préventive, le législateur marocain a pris des « mesures légales » (et non pas « des mesures fermes », corrige-t-il avec le sourire) et introduit dans la loi antiterroriste en 2015, aux côtés des autres actes terroristes punis par la loi en vigueur, le ralliement ou la tentative de ralliement à un groupe terroriste. Ceux-là sont passibles de dix ans de prison ferme ou davantage. Et ce, après interpellation, enquête et poursuites judiciaires, au préalable.
Concernant les réfugiés syriens dans nos murs , le directeur du BCIJ assure qu’ils sont les bienvenus au Maroc, vu qu’ils ont fui une zone de conflit. Les principes et valeurs d’hospitalité marocaine fait que cette communauté syrienne, formée en majorité de femmes et d’enfants, ne peut en aucun cas être sujette à un rejet ou un soupçon quelconque, comme d’ailleurs, précise-t-il, tout autre réfugié ou migrant étranger. Toutefois, les services de sécurité nationaux ont les moyens de contrôle nécessaire pour identifier ces communautés étrangères, la raison de leur venue au Maroc afin de parer à toute éventualité. d’ordre sécuritaire.
Ecoutez l’intégralité de l’entretien accordé à le Site info par Abdelhak Khiame, directeur du BCIJ!
Larbi Alaoui (entretien Kawtar Zaki)


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