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2M: un épisode de « Moubacharatan Maakoum » sur l’Algérie déprogrammé

L’épisode de l’émission « Moubacharatan Maakoum » du 20 mars a été subitement retiré de la grille de la chaîne d’Aïn Sebaâ, sans plus d’explications. Un épisode qui devait aborder les récentes manifestations en Algérie.

Outre la déprogrammation de cet épisode, l’article y afférent publié sur le site 2M.ma a également disparu des radars. Celui-ci contenait les thématiques qui devaient être traitées. Ainsi, trois principales questions allaient être débattues, à savoir: Pourquoi les manifestations en Algérie ne faiblissent pas malgré les propositions du régime pour sortir de la crise? Quelles concessions peuvent faire les dirigeants algériens pour répondre aux revendications des manifestants? Et enfin: Quels sont les scénarios probables d’évolution de la situation en Algérie?

Si la deuxième chaîne nationale n’a pas fourni d’explication officielle sur les raisons qui l’ont amenée à déprogrammer cet épisode, plusieurs observateurs pensent que cette décision serait liée à la position du Maroc vis-à-vis de la récente crise algérienne.

Nasser Bourita avait en effet annoncé que le Maroc a décidé de se tenir à une attitude de non-ingérence par rapport aux récents développements en Algérie, s’abstenant de tout commentaire à ce sujet.


Dans un communiqué dont Le Site Info détient copie, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale s’était dit surpris par la publication de certains articles «attribuant à la diplomatie marocaine des propos mensongers et éloignés de toute véracité». «Certains médias en France et en Algérie cherchent obstinément à impliquer le Maroc, en lui prêtant des propos fallacieux et des positions dénuées de tout fondement. Pour cela, ils ne lésinent sur aucun subterfuge, citant tantôt de prétendues “sources anonymes au Ministère”, tantôt des “sources proches de la diplomatie” ou encore de soi-disant “experts”. “Certains ont même poussé le fantasme jusqu’à alléguer l’existence d’officines obscures agissant sur ces événements», avait regretté le ministre.

Et d’ajouter: «Le Maroc n’a ni à se mêler des développements internes que connaît l’Algérie, ni à les commenter de quelle que manière que ce soit. Aucune déclaration n’a été faite à aucun média, de manière formelle ou officieuse».

En parallèle, Nasser Bourita avait indiqué que le Maroc rejette avec force «l’allégation mensongère de coordination avec d’autres pays, notamment la France, sur les événements en Algérie». «Aucun contact n’a été établi avec Paris, ni avec aucun autre pays d’Europe ou d’ailleurs, à ce sujet. La diplomatie marocaine rappelle qu’elle dispose de canaux appropriés pour faire connaitre ses postions qu’elle a toujours eu le courage d’assumer», avait tranché le responsable, tout en appelant les médias concernés à respecter les exigences éthiques et professionnelles.

À noter que la sortie du chef de la diplomatie marocaine est intervenue suite aux allégations diffusées par certains médias algériens, accusant le Maroc d’ingérence dans les affaires intérieures du voisin de l’Est.

Soufiane Laraki

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