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Essaouira: le meurtre d’un « fellah » intrigue

De lourdes accusations pèsent sur certains éléments de la brigade de la gendarmerie royale de Talmest. Un enregistrement sonore parvenu au commandant régional de la gendarmerie royale d’Essaouira pointe la complicité du chef de ladite brigade dans la non-dénonciation des auteurs du meurtre d’un fellah.

Celui-ci a été la victime d’une bande, près de son domicile sis douar Al Mirt, commune Al Makharif, caïdat de Regraga, rapporte le quotidien Assabah de ce mardi. Ce meurtre, précise-t-on, a eu lieu à la mi-janvier de l’année écoulée. Le fellah, grièvement blessé, a été transféré d’urgence dans une clinique privée de Marrakech. Après quelque vingt jours en salle de réanimation, il a fini par rendre son dernier souffle.

Le journal ajoute que l’enquête diligentée sur ce drame a connu beaucoup de lenteur et les empreintes digitales supposées avoir été relevées sur les lieux du crime, ainsi que les circonstances de celui-ci sont restées dans un flou total et n’ont abouti à aucun résultat concernant l’identité des présumés coupables.

En conséquence, les membres de la famille du défunt étaient en droit de se demander qui avait intérêt à ce que la vérité soit tue. De même, précise Assabah, qu’ils n’ont pas hésité à accuser le président de la commune à avoir quelque chose à se reprocher dans cette affaire.

Quant à l’enregistrement sonore précité, il est entre les mains de gendarmerie royale d’Essaouira, comme en possession de la famille de la victime. Il semblerait, selon le quotidien, qu’un gendarme de la brigade de Talmast en soit l’auteur. Celui-ci y accuse ouvertement « l’adjudant » et y jure sur son honneur que « les assassins sont… », en citant leurs noms.

B.B.


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