
L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a démenti les informations diffusées par certains médias au sujet d’une prétendue pénurie de plus de 600 médicaments destinés au traitement de maladies chroniques.
Dans un communiqué, l’AMMPS a souligné, en sa qualité d’autorité nationale de régulation et de contrôle du secteur pharmaceutique, que les données disponibles au niveau national ne réaffirment pas les chiffres avancés, notant que s’ils étaient avérés, ils entraîneraient des répercussions majeures sur le fonctionnement du système de soins, ce qui n’est pas observé à ce jour.
« Il importe de souligner que des ruptures ponctuelles de certaines spécialités pharmaceutiques peuvent survenir, phénomène observé à l’échelle internationale et principalement lié aux tensions affectant les chaînes d’approvisionnement, aux difficultés d’accès aux matières premières ou aux fluctuations des marchés mondiaux », a expliqué la même source.
Et d’ajouter que bien que ces contraintes échappent au contrôle d’un seul pays, le Royaume du Maroc met en œuvre, de manière proactive, l’ensemble des mesures nécessaires pour en atténuer l’impact et assurer la continuité des traitements pour les patients.
En coordination avec le ministère de la Santé et de la Protection Sociale et l’ensemble des parties prenantes, l’AMMPS, à travers son Service de veille et de suivi du marché pharmaceutique, assure une mission permanente visant à surveiller et analyser l’offre médicamenteuse au niveau national, détecter de manière anticipée toute tension d’approvisionnement et déployer, le cas échéant, des mesures correctives rapides et ciblées pour préserver l’accès aux médicaments essentiels, a-t-on poursuivi.
S.L