Des enseignants adressent une plainte à la HACA
La Fédération nationale de l’enseignement (FNE) a adressé une plainte à la présidente de la Haute autorité de communication audiovisuelle (HACA), Latifa Akharbach, dénonçant ce qu’elle a qualifié de « déclarations irresponsables, rapportées par une station de radio privée, au détriment de la famille de l’enseignement au Maroc ».
Dans sa plainte, la FNDE a exprimé sa désagréable surprise sur les propos rapportés par ladite station de radio concernant « les mouvements contestataires légitimes des enseignants, ayant débuté dès le lundi 2 octobre 2023, dénonçant le nouveau statut unifié des fonctionnaires du MEN ».
Dans cet entretien radiophonique, à souligné la FNE, le journaliste a tenu des propos inqualifiables, insultants, méritant que les concernés aient recours à la justice, pas seulement à la HACA. « Les enseignants ne méritent rien du service public. Dans leur majorité, ils ne méritent même pas qu’on leur donne une gorgée d’eau. Ils ne valent rien. Leurs diplômes sont creux, obtenus par le parcoeurisme ou par tricherie (…) », a osé proféré comme insanités ce journaleux.
Celui-ci a donc oublié, ont rétorqué des enseignants, qu’il doit ce poste qu’il mérite, ou pas, à ces anciens enseignants, du primaire, du secondaire et de l’école de journalisme. Même si l’on est en droit de penser que s’il en a fréquenté une ou aucune. Sûrement, ni l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) à Rabat, ni une autre école de journalisme privée dans une autre ville du Royaume!
Rappelons que les enseignants du secondaire ont organisé plusieurs mouvements contestataires et de nombreux sit-in, dans plusieurs villes du Royaume. L’objectif majeur de ces mouvements protestataires, entre autres revendications légitimes, est l’expression de leur refus catégorique du nouveau statut unifié, imposé unilatéralement par le ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports.
Larbi Alaoui
