Le ministre de l’intérieur Mohamed Hassad s’est montré intraitable dans l’affaire des graves accusations portées contre l’Etat dans l’article publié sur le site officiel de l’Istiqlal. Après un communiqué virulent, à l’encontre du secrétaire général du parti de la balance, Hassad vient de recevoir l’autorisation nécessaire pour traîner Chabat devant la justice. Il avait auparavant envoyé une requête au ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, pour qu’il ordonne au parquet d’ouvrir une enquête à propos de ces accusations.
L’article en question intitulé « Que veut-on au secrétaire général de l’Istiqlal ? » a provoqué un tollé dans la classe politique, au vu des insinuations sur l’intention de l’Etat de liquider physiquement Hamid Chabat, à la manière de « l’Oued Cherrat », en allusion à la mort de Abdallah Baha et de Ahmed Zaidi, dans cette zone. Ce qui reviendrait à dire que ces deux dirigeants politiques auraient été assassinés!
Des accusations jugées suffisamment graves, pour que des poursuites judiciaires soient engagées contre le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, qui se présente malgré tout, comme une victime d’un complot visant à l’évincer de la scène politique.
A rappeler, que les relations entre Chabat et Hassad sont tendues depuis les élections législatives, quand le ministre de l’intérieur a accusé le secrétaire général de l’Istiqlal, en plein conseil du gouvernement, de vouloir faire chanter l’Etat, pour garder la mairie de Fès. Depuis, le torchon a brûlé…
T.J
