Maroc

Noms de salafistes pour les rues de Témara: le président du Conseil s’explique (VIDEO)

Les réseaux sociaux ont vivement condamné la nouvelle appellation des avenues et rues de la ville de Témara. Des noms d' »icônes » wahhabites et obscurantistes, étrangers à notre terre, à notre Histoire, à notre culture et à notre rite malékite, et dont le choix a été vigoureusement condamné et contesté par la Toile marocaine.

Des « Khalid Saoud Truc »et des « Hamad Adahlouss Machin » sont parmi les noms bizarres de « chioukhs » salafistes que le président islamiste du Conseil municipal a voulu imposer.

Ce dernier, Moh Rejdali, est sorti de son silence, dimanche 17 mai, pour essayer d’expliquer l’inexplicable. Ainsi, en direct via la page officielle du Conseil municipal, il a expliqué que c’est en 2016 qu’a été prise la décision d’opter pour ces noms pour les avenues et les rues de la ville.

« L’adoption de choix de ces noms a été faite à l’unanimité des membres du Conseil municipal » a affirmé Moh Rejdali. Il a aussi cru bon préciser: « Parmi ces noms, on peut en trouver ceux de tous les horizons. Le politicien de la gauche, comme celui de la droite, ainsi que le chanteur. Sans parti pris ni distinction! » (sic).


Le président PJDiste a toutefois concédé que l’erreur peut exister dans l’appellation de centaines de rues. »Cette erreur peut être corrigée si la bonne foi y est, demandant le changement de ces appellations », a-t-il ajouté. Et de souligner ne pas avoir eu vent d’une quelconque pétition exigeant ledit changement.

Cependant, ce « mea culpa » timide et maladroit est battu à la brèche par la contestation que les réseaux sociaux aient publié les photos des plaques incriminées par les internautes. En effet, le président du Conseil municipal de Témara a prétendu que ces publications relèvent de « la mauvaise foi » de leurs auteurs. Et,sautant allègrement du coq à l’âne pour se dédouaner de cette erreur monumentale, Rejdali a tenté de pointer « les parties »qui sont derrière ces publications de plaques de rues portant des noms de chioukhs wahhabites.

L’argument: « Si c’était par esprit patriotique et intégrité, on aurait dû s’intéresser plus au respect de l’état d’urgence »(re sic), ne tient pas du tout la route et ne manquera pas d’interpeller les Marocains, en général, et les internautes en particulier.
Parmi ceux-ci, il y en qui ont publié d’autres photos de plaques de rues vides, ce qui signifie que les responsables de cette bévue ont fini par retirer ces appellations douteuses et ce, sous la pression de la Toile.

Pour rappel, les commentaires critiques n’ont pas manqué de se gausser de ces noms bizarres et inappropriés dans une ville marocaine. Et l’on a remarqué ironiquement que le président PJDiste a omis les noms de Ben Laden, Baghdadi, Daech et autres dirigeants terroristes et leurs organisation, osant se réclamer de la religion et ayant perpétré d’odieux crimes.

Larbi Alaoui

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