Maroc

Hirak: la direction des prisons répond à de nouvelles rumeurs

Par LeSiteinfo avec MAP

Le détenu (M.H) bénéficie, à l’instar des autres détenus, de la prise en charge médicale et des soins nécessaire, que ce soit au service de santé de l’établissement pénitentiaire ou dans les hôpitaux publics, a affirmé mardi l’administration de la prison locale de Guercif.

Dans une mise au point en réaction aux allégations véhiculées sur les réseaux sociaux et sur certains sites électroniques concernant les prétendues « mauvaises conditions » dans lesquelles vit le détenu (M.H), et qui « nécessitent une intervention médicale d’urgence », et prétendant que « l’administration de la prison de Guercif ne réagit pas à la demande du détenu d’un traitement », l’administration de cet établissement pénitentiaire précise avoir pris « le 23 janvier 2020, toutes les mesures nécessaires pour son évacuation médicale vers le centre hospitalier d’Oujda, après avoir fixé un rendez-vous au département d’oto-rhino-laryngologie au profit du détenu, qui a aussi été présenté au dentiste.

Cependant, ajoute la même source, « le détenu en question a refusé de porter l’uniforme de prisonnier conformément aux règles juridiques ».

L’administration de l’établissement a, à plusieurs reprise, « exhorté le détenu à renoncer à son attitude, mais celui-ci a insisté pour partir à l’hôpital sans uniforme, ce qui est contraire aux lois en vigueur », détaille la mise au point, notant que le condamné « bénéficie de la prise en charge nécessaire et des soins de santé, à l’instar des autres détenus, que ce soit au service de santé de l’établissement ou dans les hôpitaux publics, et a été soumis à un total de 56 examens médicaux au sein et à l’extérieur de l’établissement ».


Concernant les propos d’une associations qui prétend défendre les détenus dans le cadre des événements d’Al Hoceima, et qui a avancé que les quatre détenus de la prison locale de Guercif entameront une grève de la faim à partir du 3 février 2020, la mise au point souligne qu’il s’agit « d’allégations mensongères, puisque les détenus en question reçoivent leurs repas de façon régulière ». Et l’administration de souligner que ces allégations « prouvent » que ladite association et d’autres parties visent à « inciter ces détenus à commettre des actes de nature à porter atteinte à leur intégrité physique afin de les exploiter dans des agendas sans rapport avec leurs intérêts et les conditions de leur détention ».

S.L. (avec MAP)

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