Maroc

Hirak: le CNDH accusé de partialité

Le Conseil national des droits de l’Homme a entrepris plusieurs visites aux établissements pénitentiaires où sont détenus des activistes du Hirak du Rif. S’en est suivi un rapport du CNDH pointant l’état déplorable des cellules disciplinaires des détenus dans le cadre des évènements d’Al Hoceima.

De son côté, la Direction générale à l’administration pénitentiaire et la réinsertion a riposté en publiant des photos d’employés victimes d’agressions perpétrées par  Nasser Zefzafi et ses compagnons.

Dans un communiqué, dont Le Site info détient copie, la DGAPR déplore que certains médias ne parlent que « d’ecchymoses  concernant deux détenus » et « de mise à pied de certains employés ». Ce qui est synonyme d’ une partialité en faveur des détenus et au détriment des fonctionnaires ayant obtenu des certificats médico-légaux d’établissements hospitaliers publics prouvant « les violences dont ils ont été victimes de la part des deux détenus concernés ».

La DGAPR souligne également que le rapport du CNDH omet de décrire les violences subies par les fonctionnaires. Omission incompréhensible semblant occulter le doit des fonctionnaires à la protection et à la considération.


De même que le communiqué de la Direction de Mohamed Salah Tamek ajoute que  » les affrontements entre détenus et employés », décrits par certains supports, ne correspondent point à la réalité des faits. Il ne s’agit pas d’échauffourée entre « personnes ordinaires », mais de relations avec des détenus qui doivent obéir aux instructions des employés ne faisant qu’exécuter la mission qui leur incombe.

Cette affaire s’est produite dans un établissement dont la nature est sécuritaire et où le respect des règlements est de mise. Cependant, les détenus concernés ont fait preuve de désobéissance, de rébellion et de violences à l’encontre d’employés dont ils ont aussi lacéré les uniformes officiels. Ce sont là des délits qui menacent la sécurité de l’établissement pénitentiaire, de ses employés et de ses pensionnaires, précise la DGAPR.

Celle-ci souligne aussi que le rapport du CNDH ne met l’accent que sur l’existence de »cellules disciplinaires dans un état déplorable, ne disposant ni de lumière, ni aération » , tout en omettant de citer les autres cellules disciplinaires qui en disposent.

L.A.

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