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Drame de Bouknadel: ce qui s’est passé pendant le procès

L’État marocain, le ministère de l’Équipement, l’ONCF et L’Agence Judiciaire du Royaume (AJR) chargée d’assurer la défense judiciaire de l’État et de ses démembrements ont brillé de leur absence mardi 26 décembre lors de l’audience du procès du conducteur de train de Bouknadel devant le tribunal de première instance de Salé, assure le quotidien arabophone Al Massae.

Même la société d’ingénierie Lombardi n’a pas cru bon de se présenter devant la Justice. A titre de rappel, cette société avait été considérée par la défense comme partie prenante dans le déraillement du train de Bouknadel puisqu’elle était en charge de la signalisation du réseau pour l’ONCF.

La défense du conducteur a fourni une nouvelle liste de témoins à écouter dont le directeur de l’Office, qui aurait fourni des données techniques pendant la phase d’enquête et qui se doivent être vérifiées. Le tribunal a reporté l’affaire au 8 janvier 2019 à la demande du procureur général du Roi.

Pour rappel, le parquet avait inculpé le conducteur du train des chefs d’accusations d’homicide et de blessures involontaires, des délits dont les peines sont prévues par les articles 432 et 433 du Code pénal. Il avait été déféré en état d’arrestation devant le tribunal de première instance de Salé pour être jugé conformément à la loi.


L’excès de vitesse, qui a atteint 158 km/h sur le lieu du déraillement du train à Bouknadel où la vitesse maximale est limitée à 60 km/h, était la cause de l’accident du train, avait indiqué le procureur du Roi près du tribunal de première instance de Salé

M.J.K

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