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Déchets ménagers au Maroc: « On doit agir sur l’homme avant le balayage » (VIDEO)

Abderrahim Ksiri, président de l’association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre et activiste environnemental, a analysé le cas du Maroc en matière de gestion des déchets. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le royaume est encore loin des objectifs escomptés.

S’il a estimé que le nettoyage des rues et la gestion des déchets ont connu quelques avancées depuis 2006, le modèle adopté, selon Ksiri, ne correspond pas aux attentes des citoyens.

«Les déchets ne sont pas des ordures mais des matières. Aujourd’hui, on a besoin de filières de recyclage pour les transformer en engrais. On a également besoin de filières de valorisation énergétique servant à transformer quelques déchets en énergie», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que le Maroc a moins de déchets que l’Europe mais paye plus pour la gestion de ce secteur. L’activiste a également mis l’accent sur le comportement des citoyens qui doivent respecter l’environnement et savoir que les déchets sont mauvais pour la santé.

«En Europe, ils ne font pas de campagnes de sensibilisation parce que tout est propre. Même les personnes responsables du nettoyage ne trouvent rien à nettoyer parce que ces pays ont agi sur l’homme avant le balayage. Pour les citoyens européens, ceux qui jettent sont une source d’insécurité parce que leur comportement affecte la santé. C’est ce qui doit changer chez nous», a précisé l’activiste.


Soulignant que Casablanca fait partie des villes qui produisent le plus de déchets au monde, soit 3500 tonnes par jour, Ksiri a assuré que le meilleur modèle pour le Maroc est celui adopté par quelques pays anglo-saxons et asiatiques qui arrivent à valoriser 99% de leurs déchets et 1% seulement est mis en décharge.

N.M.

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