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Karim Zaz au coeur d’une polémique à la prison de Oukacha

L’administration de la prison de Oukacha a démenti les informations selon lesquelles Karim Zaz aurait été victime d’agression de la part du directeur ou du personnel de cet établissement.

Dans un communiqué publié jeudi, la Délégation générale de l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) affirme qu’en réponse aux informations publiées par certains journaux et sites électroniques et selon lesquelles Karim Zaz, poursuivi pour falsification de document commercial, aurait été victime d’agression commise par certains fonctionnaires, l’administration de cet établissement pénitentiaire affirme que tout ce qui a été publié est « dénué de tout fondement » et que le prisonnier « n’a déposé aucune plainte dans ce sens, ni auprès de l’administration de l’établissement ni aux autorités judiciaires compétentes ».

Dans le même sens, l’administration souligne avoir mené, le 28 juin dernier, une fouille de la chambre du prisonnier et saisi deux téléphones. Il s’est avéré que l’un des deux portables appartenait au mis en cause et l’autre à son compagnon de cellule. Suite à cette découverte, des mesures disciplinaires ont été prises à l’encontre des deux détenus conformément à la loi régissant les établissements pénitentiaires.

L’Administration de l’établissement pénitentiaire affirme que « ce genre de mensonges ne l’empêchera pas d’appliquer la loi à tous les détenus indisciplinés, sans distinction », a conclu le communiqué.


Pour rappel, en 2016, la Chambre des délits économiques et financiers de la Cour d’appel de Casablanca avait confirmé le jugement prononcé par le tribunal de première instance contre Karim Zaz, ex-Directeur général de la société de télecommunications WANA.

Ce dernier a été accusé et inculpé avec 11 autres personnes dans l’affaire de détournement des communications entre l’étranger et le Maroc pour des millions de dirhams. Il avait alors écopé de cinq ans de prison ferme au cours d’un procès qui a tenu en haleine les milieux liés aux nouvelles technologies de la communication. Par conséquent, ce jugement confirmé, Karim Zaz devra purger le reste de sa peine.

Karim Zaz et les autres personnes impliquées avaient été longuement auditionnés par la brigade nationale de la police judiciaire, qui au terme de son enquête approfondie les a présentés au parquet et au juge d’instruction qui les a inculpés.

S.L.

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