Maroc

Noureddine Ayouch raconte ses anecdotes avec Driss Basri (VIDEO)

Invité de Le Site Info, dans le cadre de notre série « Hikayat », Noureddine Ayouch évoque Feu le roi Hassan II, Driss Basri et « Kalima », ainsi que ses relations avec ses enfants, Nabil et Hiham, tous deux metteurs en scène.

Pour le publicitaire, « acteur associatif » et chef d’entreprise, ses rencontres avec l’inamovible ministre de l’Intérieur du souverain défunt étaient très rares. La dernière en date avait été à l’occasion de la célébration du mariage du roi Mohammed VI. Celui-ci avait déjà limogé Driss Basri qui, en perdant son maroquin de « la Mère des ministères », avait aussi perdu les prérogatives et privilèges qui étaient les siens pendant de longues, très longues années.

Concernant la revue féminine « Kalima », Ayouch rappelle qu’elle avait été victime de la censure exercée par le ministère de l’Intérieur de l’époque. Driss Basri fustigeait ce qu’il considérait comme sujets polémiques et hautement « subversifs », portant atteinte à l’image et à la réputation du Maroc à l’étranger. Alors que l’on se rappelle que les articles du magazine abordaient des thèmes sociétaux jusque-là « tabous » et faisant partie des nombreux non-dits de la société marocaine, sans doute davantage tus actuellement que par le passé.

Cette censure avait fini par avoir gain de cause et avait définitivement signé l’arrêt de « Kalima ». Ce magazine qui avait l’heur de plaire à l’intelligentsia marocaine et dont les articles savaient talentueusement mettre le couteau dans la plaie des blessures béantes de certaines contradictions hypocrites sociétales.

Dans cet épisode de « Hikayat », Noureddine Ayouch a également rappelé que c’est de sa propre poche qu’il finançait le magazine « Kalima ». Publicitaires et sponsors refusaient leur apport et collaboration, par crainte du ministère de l’Intérieur et de son puissant patron. Et la revue avait été interdite, à maintes fois, d’impression et de distribution et subi les foudres « basriennes », avant d’avoir été contraite, à son corps défendant, de jeter définitivement l’éponge. Au grand dam de ses nombreux lecteurs!

Larbi Alaoui (avec Latifa Makhach)

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