
Achraf Hakimi a une nouvelle fois tenu à se défendre face aux accusations de viol dont il fait l’objet. Dans une interview accordée à l’émission Clique sur Canal+, l’international marocain a dénoncé un « mensonge et un véritable préjudice », rappelant « avoir toujours été à la disposition de la police ».
« Je sais que je n’ai rien fait et que je ne ferais jamais ça. J’ai l’esprit tranquille. J’espère que la vérité éclatera bientôt », a confié le latéral du PSG.
Hakimi a également évoqué l’impact de cette affaire sur sa famille. « C’est difficile pour moi de savoir que mes enfants sauront bientôt lire et verront ces allégations à mon sujet », a-t-il déploré.
Le joueur marocain n’a pas manqué, par ailleurs, de dénoncer le traitement médiatique de cette affaire. « Les médias n’ont pas hésité à salir mon nom. Ça a impacté mes proches, mes sponsors et mon travail. Ce point m’a profondément blessé », a-t-il affirmé.
Rappelons qu’en août dernier, le parquet de Nanterre a requis la mise en accusation d’Achraf Hakimi devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine.
L’international marocain de 26 ans est soupçonné de viol, des faits qu’il a toujours niés. Il revient désormais au juge d’instruction de décider s’il suit ou non les réquisitions du parquet.
Contactée par Le Site info, Me Fanny Colin, avocate d’Achraf Hakimi, a dénoncé des réquisitions « incompréhensibles et insensées » de la part du parquet de Nanterre.
« Ces réquisitions sont incompréhensibles au regard des éléments du dossier », a-t-elle déclaré, soulignant que l’enquête « a permis d’établir les mensonges de la plaignante, notamment à travers les expertises psychologiques qui la concernent ».
Me Colin affirme que son client et elle demeurent « aussi sereins qu’à l’ouverture de la procédure ». Et de prévenir : « Si ces réquisitions devaient être suivies, nous exercerions évidemment toutes les voies de recours. »
En cas de renvoi, le joueur du PSG pourrait être jugé pour viol, un crime passible de quinze ans de réclusion.
N.M.