Politique

Abdelouhad Radi évoque sa discussion avec Hassan II à propos des coups d’Etat (VIDEO)

L’ancien Premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP)continue à évoquer des pans importants de son long parcours politique, dans le cadre de la série de Le Site info, « Hikayat ».

Cette fois-ci, Abdelouahad Radi, après nous avoir relaté sa première rencontre, à Ifrane, avec Feu le roi Hassan II qui désirait que les partis de Koutla participent à la formation d’un nouveau gouvernement, nous parle du côté sentimental du Souverain défunt, malgré la forte personnalité connue et reconnue de ce dernier, aussi bien au Maroc que de par le monde entier.

Ainsi, lors d’une autre rencontre, Hassan II avait confié à notre illustre invité, à propos des deux coups d’Etat militaires (ndlr, le 10 juillet 1971 et le 16 août 1972): « Si ces gens-là étaient restés, jamais nous n’aurions connu la démocratie! ».

Quant aux auteurs desdits coups d’Etat contre le régime monarchique, ils ont à maintes reprises fait échouer les tentatives de voir les partis politiques participer au gouvernement et ont fait pression sur le Palais à cette fin, a tenu à souligner Radi. De même qu’il a ajouté que le discours du défunt monarque, à l’occasion de la commémoration de « La Révolution du Roi et du Peuple », en 1995, avait porté plusieurs signaux positifs en direction des partis politiques. Lequel discours royal évoquait, notamment, l’annonce de réformes constitutionnelles, l’organisation d’élections anticipées, ainsi que des réformes politiques et juridiques.

Notre interlocuteur a également précisé que plusieurs propositions du parti de la Rose ont été prises en compte, ce qui était synonyme d’un signal fort et positif de la bonne foi du Palais. Par conséquent, l’USFP a voté « oui » au référendum constitutionnel, en 1996. Ce qui avait constitué une première pour le parti.

Abdelouahad Radi a aussi souligné que le parti, à cette époque, était alors arrivé à la conclusion que les conflits et les affrontements avec la monarchie, ayant duré 35 ans pendant le règne du défunt Souverain, n’avaient pas été dans l’intérêt du Maroc. Concernant les élections législatives de 1997, qui avaient permis à l’USFP d’arriver première, elles avaient été entachées de fraudes d’un nouveau genre. Celui-ci consistait à donner la consigne de « voter et pour et contre le parti ». Et ce, afin de créer une atmosphère d’anarchie », a expliqué l’invité de « Hikayat ».

Larbi Alaoui et Naima Lambarki


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