Le Maroc négocie l’achat de chasseurs bombardiers russes
La coopération militaire entre le Maroc et la Fédération de Russie n’est qu’à ses débuts, puisque Rabat a toujours été fidèle à ses fournisseurs traditionnels.
Depuis la dernière visite effectuée par le Roi Mohammed VI en Russie, les relations entre les deux pays ont pris une nouvelle dimension qui s’inscrit dans les objectifs globaux du partenariat stratégique. Outre les secteurs des hydrocarbures, de l’agriculture et du tourisme, le Maroc veut raffermir ces liens avec cette puissance dans le domaine de la coopération militaire.
En effet, selon la très sérieuse revue espagnole, spécialisée en matière de défense « Infodefensa », le Maroc s’apprête à conclure un important contrat portant sur l’achat de chasseurs bombardiers de type Sukhoi 34 et d’un sous-marin de type « Amour 1650 ». Ces acquisitions, selon la revue, seront opérées dans le but de rétablir un équilibre avec l’Algérie, dont l’armée est dotée du même type d’avions.
De même que le Maroc compte jouer un rôle plus accru dans le domaine du contrôle du détroit de Gibraltar, surtout en cette période où le terrorisme s’amplifie. Les négociations vont porter également sur l’achat d’hélicoptères de type Mil Mi-12, qui est l’hélicoptère le plus lourd et le plus grand jamais construit en série au monde.
Il est donné comme pouvant emporter une charge utile supérieure de 50 à 100 % à celle de tout autre hélicoptère. Le 3 février 1982, il a établi plusieurs records du monde, dont un vol à masse maximale (charge utile comprise) de 56 769 kg à 2 000 mètres d’altitude.
Mais le Maroc est aussi intéressé par le nouvel avion civil russe SukhoiSuperjet 100, qui est l’équivalent d’Airbus 320, mais en moins cher, puisqu’il coûte entre 35 et 40 millions de dollars.
Cette diversification des acquisitions militaires, va s’étendre, selon des spécialistes, à la Chine populaire avec laquelle, le Maroc avait signé également d’importants accords commerciaux.
T.J
