Politique

Casa: une frégate turque fait perdre le sommeil au pouvoir algérien

Une simple visite de courtoisie de la frégate  «Barberousse» à Casablanca a été assimilée par Alger à un acte de guerre.

Il a suffi qu’une frégate de la marine de guerre turque accoste au port de Casablanca, pour une visite de courtoisie de trois jours, pour que les généraux algériens commencent à crier au complot.

Ils ont aussitôt dépêché le ministre des affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe en Russie et en Chine pour répondre, disent-ils, «à cette provocation».

Ils ont vite associé cette visite routinière aux déclarations des responsables de l’OTAN qui, à l’issue du sommet de Varsovie, ont manifesté leur intention de renforcer les liens de coopération avec le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie, l’Irak et la Jordanie. Ces généraux voient donc en cette visite le prélude d’un plan diabolique visant à déstabiliser leur pays. Que dire ?

Les responsables algériens persistent dans leur délire alors que le commandant de la frégate «Barberousse» recevait les invités, notamment l’ambassadeur de son pays au Maroc, les ambassadeurs et consuls accrédités ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires, dans une démarche purement protocolaire qui relève des traditions de toutes les unités militaires rendant visite à des ports  étrangers.

Cependant, si les responsables de notre voisin avaient ne serait-ce qu’un brin de bon sens ils se seraient rendu compte que leur voisinage immédiat regorge de pays de l’OTAN : le Portugal, l’Espagne, La France, L’Italie, La Grèce, Gibraltar et la Grande-Bretagne entre autres. Alors Messieurs, les hallucinations, même politiques, ont un remède : le bon voisinage. Mais malheureusement depuis 1975, l’Algérie a tout expérimenté pour saper les fondements de l’amitié entre les peuples marocain et algérien. Hélas !

T.J.


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