Des enfants marocains se prostituent dans les rues suédoises
Les autorités suédoises ont remarqué une recrudescence de l’exploitation des enfants marocains résidents dans les centres de réfugiés. Le phénomène est devenu tellement flagrant, que les associations humanitaires ont commencé à tirer la sonnette d’alarme.
Les autorités suédoises essayent tant bien que mal de trouver une issue aux victimes marocaines en dehors du territoire suédois, mais le Maroc fait la sourde oreille. Parmi ces enfants, se trouve une jeune fille de 14 ans. Les employés du centre de réfugiés où elle réside se plaignent du harcèlement sexuel que cette dernière subit quotidiennement et font de leur mieux pour s’occuper d’elle et pour la protéger .
D’après Al Massae, ce fléau n’est pas nouveau au sein du centre des réfugiés de Malmö. La majorité des enfants qui s’y réfugient ont, au moins une fois, été agressés ou harcelés sexuellement de la part d’adultes, qui n’ont pas pu être arrêtés par la police suédoise.
Selon les témoignages, plusieurs enfants disparaissent pendant la nuit et reviennent le lendemain avec des objets de grande valeur qu’ils ont reçus en contrepartie de leurs faveurs sexuelles. Les employés du centre de réfugiés pensent qu’ils sont obligés à se prostituer par des entremetteurs et des chefs de mafia de trafic humain qui rentrent en contact avec eux dès leur arrivée en Suède.
Un rapport suédois atteste qu’il existe plus de 200 mineurs marocains dans les rues de Stockholm et il y a plusieurs preuves qui montrent que ces enfants sont sexuellement exploités par les mafias de trafic humain. Rares ont été les enfants marocains à y échapper, la majorité sont piégés par les réseaux de trafic de drogue, le vol et le crime.
Les autorités suédoises affirment que plus de 1.100 adolescents marocains ont présenté une demande d’asile en Suède depuis 2012. La plupart de ces demandes ont été rejetées. Or malgré cela, la Suède n’arrive pas à les extrader au Maroc. En effet, les autorités marocaines ne sont pas sûres des nationalités de ces jeunes, puisqu’ils ne disposent d’aucun document.
M.D
