Maroc

Coronavirus au Maroc: ce que l’on sait sur le variant Delta (Expert)

Le directeur du laboratoire de biotechnologie à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat (Université Mohammed V) a révélé que le variant Delta du coronavirus, dit aussi variant « indien », a  été détecté au Maroc depuis le mois de janvier de l’année en cours.

Le Professeur Azeddine Ibrahimi a ainsi assuré, dimanche 4 juillet courant, via sa page officielle Facebook, que la covid-19 « ne connaît ni frontières, ni exceptions » et que la souche  Delta n’est pas seulement présente  au Royaume, mais qu’elle sera la plus propagée dans les prochaines semaines.

Par conséquent, prévient-il, l’équation Delta doit être prise en compte dans toute prise de décisions sanitaires, sachant que le variant indien se propage 60%  plus vite que le variant britannique  (Alpha) qui, lui-même, se propage 60% plus rapidement que la souche originelle du coronavirus chinois de Wuhan.

« Aussi, faut-il s’attendre à une augmentation de cas contaminés et devrions-nous prendre en compte cette nouvelle donnée scientifique », alerte le directeur du laboratoire biotechnique. Celui-ci a quand même tempéré ces craintes en assurant que les vaccins AstraZeneca, Sinopharm, Jansssen (ndlr: du laboratoire Johnson & Johnson), ainsi que les autres vaccins, sont efficaces contre le variant Delta et ce, « selon tous les indicateurs scientifiques ». De même qu’il souligne que deux doses de l’un des vaccins sont susceptibles de protéger contre le variant « indien ».


Par ailleurs, Pr Ibrahimi  précise que la revue à la hausse du nombre de cas de coronavirus et des ses nouvelles souches était prévisible au Maroc, eu égard à la grande mobilité des citoyens  et à l’allègement des mesures restrictives. Par conséquent, il lance un appel à la poursuite  rapide de la campagne nationale de vaccination et au retour à des mesures préventives et sanitaires personnelles plus strictes.

Et de préciser que l’objectif du vaccin est de protéger la personne vaccinée de symptômes graves  et critiques au cas où elle contracterait le virus, et non la garantie de son immunité totale. Ceci, explique Pr Ibrahimi, car il y a  une frange limitée de personnes ayant reçu les deux doses de vaccin mais qui, toutefois, ont souffert de certains effets secondaires bénins.

Larbi Alaoui

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