Maroc

MBC5: Latefa Ahrrare s’attire les foudres de la Toile

Par Larbi Alaoui
Latefa Ahrrare (ndlr: c’est ainsi qu’elle veut qu’on orthographie son nom) est une artiste pluridisciplinaire. Actrice (théâtre, cinéma, TV), réalisatrice, professeur d’art dramatique, chanteuse, danseuse et polyglotte, elle a ainsi plusieurs cordes à son arc artistique et a remporté plusieurs Prix, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.
Et comme tout artiste, elle ne peut échapper parfois, voire souvent, aux critiques et autres quolibets et tartufferies de la part de certains détracteurs et de défenseurs des « bonnes moeurs ».
Rappelez-vous le « scandale » et le tollé suscités par « Capharnüm » où elle paraissait en maillot de bain sur scène, dans une pièce théâtrale qui, justement, raconte l’histoire « d’une femme qui vit des moments de solitude dans son corps »!
Cette fois-ci, les mêmes voix rédemptrices, la même levée de boucliers vengeresse, relayées par les réseaux sociaux, prennent Latefa Ahrrare pour cible. En cause, une séquence d’un film marocain, jugée « osée et impudique » réunissant l’actrice et son partenaire, Hicham Bastaoui, fils du regretté grand acteur Mohamed Bastaoui.
Que reproche-t-on à Latifa Ahrrare? De paraître dans une scène, tournée dans des toilettes, en compagnie de son partenaire avec qui elle essaie d’échanger de doux baisers.
Il s’agit du film « Hayat », diffusé par la nouvelle chaîne « MBC5 » et pointé du doigt par les internautes qui l’ont jugé « indécent et attentatoire à la pudeur ». Pour eux, il devait même être objet de censure et et n’aurait pas dû être diffusé par une nouvelle chaîne dédiée aux téléspectateurs maghrébins.
Une autre affaire, similaire à celle de « Much Loved »(Zine li fik), est-elle en train de se préparer et de gonfler comme un ballon de baudruche, pour un baiser échangé entre deux acteurs? Latefa Ahrrare, qui en a vu d’autres dans sa longue et brillante carrière, va-t-elle subir la même bronca tartufienne que celle ayant été réservée par les « gardiens du temple » à Loubna Abidar?
En un mot comme en mille, cette histoire évoque le titre d’une comédie de William Shakespeare, publiée en 1600, »Much Ado About Nothing ». Ce qui veut dire dans la langue de Molière, comme on le sait, « Beaucoup de bruit pour rien »!
Gageons que Latefa comme Loubna n’auront cure de la curée et continueront leur bonhomme de chemin et leur carrière, comme elles le veulent et selon leurs convictions et desiderata!
L.A.

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