Maroc

Les deux amants du PJD exclus de la direction du mouvement de l’unicité et de la réforme

Les dirigeants du mouvement de l’Unicité et de la réforme ont franchi le pas en excluant Omar Benhammad et de Fatima Najjar du bureau exécutif à cause de leur comportement contraire aux valeurs de l’organisation proche du PJD.

Après le scandale qui a entouré l’arrestation des deux amants, membres du PJD et vice-présidents du mouvement de l’Unicité et de la réforme, le Bureau exécutif de cette organisation s’est réuni sous la présidence de Abderrahim Chikhi et décidé d’exclure Oma Benhammad de l’instance dirigeante et d’accepter la démission de Fatima Najjar.

Dans un communiqué du MUR, cette décision a été motivée par leur violation du règlement interne et du code de déontologie.

Les deux amants ont été surpris par une patrouille de la Brigade nationale de la police judiciaire en flagrant délit d’ébats sexuels dans une voiture stationnée au bord d’une plage de Mansouriah, près de Mohammedia.


La brigade entreprenait des investigations sur des éléments dangereux qui fréquentaient cet espace, quand ils ont découvert les deux personnes. Interrogé sur leurs identités et leurs liens, Omar Benhammad a d’abord affirmé que la femme était son épouse, mais à défaut de justificatif, il a reconnu qu’ils ont contracté un mariage coutumier.

Ayant tenté de les soudoyer, les policiers les ont embarqués et interrogés dans le siège de la BNPJ à Casablanca, avant d’être livrés à la brigade de la gendarmerie dont le site de Mansouriah rentre dans sa compétence territoriale. Relaxés après désistement de l’épouse légitime de Omar Benhammad, mais poursuivis par le parquet pour tentative de corruption d’un fonctionnaire, les deux amants doivent comparaître début septembre.

En attendant, la polémique à leur sujet, bat son plein. Les membres et les sympathisants du PJD et du MUR crient au complot ourdi contre la mouvance islamiste dans son ensemble, surtout en cette période pré-électorale.

Ils se demandent pourquoi la brigade nationale de la police judiciaire se trouvait-elle sur les lieux et concluent que les deux militants étaient suivis depuis toujours pour leur activisme. Ils nient, également, que les deux amants faisaient l’amour dans la voiture, et qu’ils étaient uniquement en train de prendre leur petit déjeuner et discuter de leur projet de mariage. Enfin, ces sympathisants dénient à la police le droit d’arrêter les personnes de cette manière qui, selon eux, porte atteinte aux libertés individuelles.

T.J

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