L’affaire du viol dans un bus analysée par le sociologue Abdessamad Dialmy
« Trois facteurs déterminants expliquent l’anarchie régnant dans l’espace public », explique Abdessamad Dialmy dans l’émission Confidences de presse sur 2M.
Ces trois facteurs déterminants, selon le sociologue, c’est d’abord ce qu’il nomme la « banalisation tardive de la mixité dans l’espace public » du Royaume. Vient ensuite le manque flagrant d’éducation sociétale, synonyme de méconnaissance impunie de la violence dans nos rues. Et, enfin, le troisième facteur, enfantant l’insécurité et le harcèlement au sein de l’espace public de notre pays, est « la perte de la morale » musulmane.
Absessamad Dialmy explique ainsi à Abdellah Tourabi dont il était l’invité dans le dernier numéro de « Confidences de presse », les raisons de cette » agression sexuelle caractérisée ». Pour rappel, le sociologue évoque l’affaire de la jeune fille violée dans un bus casablancais par des voyous, sous l’indifférence coupable des autres passagers et du chauffeur. Quant aux violeurs, ils ont osé claironner que leur acte abject ne constituait qu’un « passe-temps » et un agréable moment de loisir!
En l’absence manifeste de morale ni civile, ni citoyenne, le sociologue déplore cet état de faits qui fait de la femme un « objet »que tout un chacun, de frustré et de malade, fait impunément sa proie ». Par conséquent, les conséquences viles et criminelles, en sus de traumatiser à vie leurs innocentes victimes, ternissent davantage l’image, déjà suffisamment écorchée par d’autres fléaux sociétaux, qui rongent le Maroc, le … « plus beau pays du monde ».
Larbi Alaoui
