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Le business florissant de DSK au Maroc

Dominique Strauss-Kahn est installé au Maroc depuis quelques années. Le natif d’Agadir a même choisi d’y installer son nouveau business. Et visiblement, il a réussi son pari puisque c’est une affaire qui marche. 

Selon l’hebdomadaire français Challenges, la PME de DSK (Parnasse International) a dégagé un bénéfice de 5,2 millions d’euros en 2017, selon les chiffres du registre du commerce au Maroc. Après 3,6 millions de bénéfices en 2016, la PME a donc fait un bond de 44 %.

D’après Challenge, DSK était au Congo pour « faciliter la venue des experts du FMI » lors d’une mission d’inspection de l’organisation internationale. Il a aussi rencontré des acteurs économiques de plusieurs pays, dont la Chine.

DSK, qui est le seul salarié de sa société, se consacre à son business au Maroc, mais surtout en terre africaine. Tunisie, Togo, Congo-Brazzaville ou encore Mauritanie, le consultant de luxe a fait de l’Afrique son nouveau terrain de chasse.


« C’est au printemps 2013, après s’être sorti de l’affaire du Sofitel de New York, que le pestiféré crée sa société. Deux personnes lui tendent alors la main. Le premier est un financier franco-israélien, Thierry Leyne, avec qui il monte le groupe Leyne Strauss-Kahn & Partners (LSK), une aventure qui va virer à la tragédie. Le second est un autre financier, d’origine bulgare, Wladimir Mollof, à la tête de la banque d’affaires Arjil », notait le média dans un précédent article.

Et d’ajouter qu’à partir de 2016, « les deux hommes travaillent sur la promotion du plan Tunisie 2020, organisant des roadshows pour attirer les investisseurs étrangers. (…) La même année, DSK et Mollof prospectent aussi au Congo. Ils cherchent alors à se positionner sur les négociations entre l’Etat et le géant du négoce Glencore. Mais DSK choisit de faire cavalier seul sur le continent, au grand dam de Mollof, qui a depuis coupé les ponts ».

Pour son aventure africaine, l’ex-directeur du FMI s’appuie d’abord sur ses liens avec Faure Gnassingbé, président du Togo, où il décroche un contrat en juin 2016. Grâce aux conseils de Strauss-Kahn, le pays décroche un prêt triennal du FMI en mai 2017. Depuis, DSK assure le suivi de l’exécution budgétaire.

« Satisfait de leur travail, le président Gnassingbé a ensuite poussé le Français auprès de Denis Sassou-Nguesso, le président congolais », relève Challenges. D’ailleurs, DSK conseille Sassou-Nguesso depuis un an. Ce dernier compte sur le Français pour décrocher un prêt d’ici à l’été pour faire face à la crise financière qui menace son pays.

En Mauritanie, DSK a notamment mis en relation la première fortune du pays, Mohamed Ould Bouamatou, avec l’agence Havas, qui le conseille face aux poursuites judiciaires lancées par le régime de Nouakchott. Les deux hommes sont voisins à Marrakech.

DSK travaille aussi avec des entreprises privées comme le groupe Suisse Sicpa, leader mondial des encres de sécurité. Ce groupe helvète aurait payé la boite de DSK près de 80.000 euros par mois.

Soufiane Laraki 

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