Economie

Voici comment a évolué le taux de change du Dirham

L’évolution du taux de change du Dirham depuis le 15 janvier 2018, date d’entrée en vigueur du nouveau régime, est restée stable à l’intérieur de l’ancienne bande de fluctuation de ±0,3, a indiqué ce vendredi à Rabat, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid.

Depuis le passage à un régime de change plus flexible, le niveau des réserves de changes se maintient à plus de six mois d’importations, a souligné Boussaid lors d’un point de presse consacré à la présentation des résultats préliminaires de l’économie marocaine de l’année 2017.

Répondant à une question sur l’impact de la réforme du régime du change, le ministre a affirmé qu’entre le 12 et le 24 janvier 2018, et sous l’effet principalement de l’appréciation de 1,8% de l’euro face au dollar, le taux de change du Dirham s’est apprécié de 0,9% contre le Dollar contre une dépréciation de 0,9% par rapport à l’Euro.

Pour ce qui est des interventions de Bank Al-Maghrib sur le marché des changes, le ministre a fait savoir que les demandes des banques en devises étrangères n’ont pas dépassé, durant cette période, les 16 millions de dollars, entièrement satisfaite par Bank Al-Maghrib, notant que ces données témoignent de la confiance du marché et des opérateurs dans la valeur de la monnaie nationale.

Il s’agit, selon le ministre, d’une réaction positive par rapport à cette réforme, insistant sur le fait que les résultats annoncés ne concernent que les premiers jours de l’entrée en vigueur de la réforme du régime de change. « Les premiers jours sont les plus décisifs et donnent les premiers indices », a-t-il dit, rappelant que cette réforme intervient après une longue réflexion de près de vingt ans. Le processus de mise en œuvre de la réforme du régime de change a été accéléré durant ces deux dernières années, a précisé le ministre, soulignant qu’une réforme de telle envergure requiert d’instruments pour faire face aux fluctuations des marchés.

Cette réforme ne pouvait être appliquée dans un contexte de crise, sans disposer de réserves de changes suffisantes, ou en l’absence d’un secteur bancaire bien structuré en mesure de la mettre en œuvre, a-t-il expliqué, relevant que « le marché aura le dernier mot ».


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