Economie

Pour Sajid, « Benkirane est trop préoccupé par son image »

Dans le cadre de son cycle de conférences «Les jeudis de l’UC», le parti de Mohamed Sajid a animé une rencontre sur le thème « De 7,5% à 1,5%, où est donc passée la croissance ?- Le redressement de l’économie marocaine en débat ».

Cette conférence était animée par le chef du parti de l’Union constitutionnelle (UC), Mohamed Sajid, en présence de Adil Douiri, PDG du groupe industriel et commercial Mutandis et de Hakim Marrakchi, vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Dans son discours d’ouverture, Mohamed Sajid s’est d’abord interrogé sur la décélération que connaît le Maroc malgré des efforts considérables dans la création de projets, notamment le plan émergence, Maroc vert ou encore le plan énergétique.

Mohamed Sajid a pris appui sur les rapports du Haut commissariat au plan et sur ceux de la banque marocaine pour souligner la hausse du chômage chez les jeunes. Le Maroc connaît le taux d’endettement le plus important depuis des décennies et une croissance de 1.6%, en deçà de celle qu’on a connue.


Il a déclaré: « Le problème que nous vivons avec ce gouvernement c’est son manque de vision, son manque de stratégie, son manque d’ambition pour notre pays ».

Le président de l’Union Constitutionnelle a précisé: «L’institution du chef du gouvernement, qui a pour principale mission de conduire et de construire cette stratégie globale, s’est clairement dessaisie de cette responsabilité. On a l’impression d’être sans pilote pour ce pays.»

Et d’ajouter : « Le chef du gouvernement semble plus préoccupé par la promotion de son image et par les agissements et déclarations de ses adversaires que par la conduite des grands chantiers de l’État ».

Dans son intervention, l’ancien ministre du tourisme, Adil Douiri, a souligné le net recul qu’a connu le Maroc en matière de croissance. Elle est passée de 5% sous le gouvernement Jettou à 1.5% sous Benkirane. De plus, le gouvernement actuel n’a créé que 30 000 emplois par an, alors que la moyenne s’élève à 130 000 par an.

Le président de Mutandis a ajouté que les raisons de cette situation économique peuvent se résumer au manque de compétence et de gouvernance de ce gouvernement.

Le vice-président de la CGEM, Hakim Marrakchi, a pour sa part expliqué que la croissance repose sur deux éléments : la banque publique et la consommation. La banque marocaine permet l’investissement des entreprises. Mais elles n’ont pas pu profiter de ce moteur, à cause de la crise économique et du resserrement du crédit.

La consommation a augmenté grâce à la hausse des salaires. Malheureusement, les entreprises ont subi cette hausse du coût du travail qui n’a pas été compensée par une augmentation de la productivité.

Khadija El Jerrari

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