Economie

Un gisement de croissance pour l’économie

Avec un potentiel de croissance non négligeable, le secteur de l’agroalimentaire contribue à hauteur de 7% au PIB national et de 23% au PIB industriel. De ce fait, l’économie nationale table sur la dynamique de ce secteur, aux côtés d’autres branches d’activité, afin de booster la croissance économique du pays dans les années à venir.

Au cœur du système économique, le secteur des industries agroalimentaires regroupe l’ensemble des activités liées à la transformation des matières premières agricoles et halieutiques. Occupant une place stratégique dans l’appareil économique national, il a affiché, depuis près de 10 ans, une croissance moyenne d’environ 6% par an, selon le rapport de l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS) intitulé «Industrie agroalimentaire : le Maroc futur champion régional ?».

Avec une contribution de l’ordre de 7% au PIB national et de 23% au PIB industriel, l’économie marocaine table sur la dynamique de ce secteur, aux côtés d’autres branches d’activité, telles que l’automobile ou le phosphate et ses dérivés, afin de booster la croissance économique nationale. Cette dernière a diminué de 5% entre 2000 et 2009 à 3% entre 2010 et 2023. Une tendance accentuée par les impacts de la pandémie de Covid-19 et les pressions inflationnistes.

Selon le PLF 2025, les prévisions tablent sur une croissance de 4,6%, contre 3,3% en 2024. Le secteur de l’agroalimentaire présente une forte dépendance aux performances de l’agriculture et aux prix des intrants qui l’approvisionnent en matières premières. Il se caractérise toutefois par un potentiel de croissance non négligeable, et représente près du tiers du tissu industriel. Regroupant 2.000 entreprises, il emploie 206.477 personnes, selon les données du ministère de l’industrie et du Commerce fournies par la CNSS en 2024, soit 25% de l’effectif industriel global.

DES DÉFIS DE TAILLE
Le secteur a bénéficié de différents plans de développement, à commencer par les stratégies sectorielles, telles que le Plan d’accélération industrielle, le Plan Maroc vert et la stratégie Génération Green 2020-2030, via leurs déclinaisons.

D’autres feuilles de route devraient être mises en œuvre, notamment la nouvelle stratégie industrielle, et ce, après l’instauration de la politique de substitution aux importations et le nouveau contrat-programme du secteur. Il est impératif pour le secteur d’affirmer sa montée en puissance à travers l’amélioration de sa compétitivité et de son offre exportable.

Il doit également renforcer son intégration industrielle, d’où la nécessité de son accompagnement permanent à travers l’incitation à l’investissement. Entre-temps, l’activité, qui opère dans un environnement libre et concurrentiel, continue de subir les aléas des coûts de production en amont, avec une forte pression sur ses marges bénéficiaires. L’objectif est désormais de franchir un nouveau palier de transformation après l’évaluation par la FENAGRI du contrat-programme 2017-2021 relatif au développement des industries agroalimentaires.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO



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