Maroc

Gad Elmaleh à Casablanca pour la promo de son spectacle

Par LeSiteinfo avec MAP

Revenir au Maroc, pour Gad Elmaleh, n’est jamais anodin. L’humoriste raconte, lors d’une conférence de presse à Casablanca, cette émotion unique qui le saisit chaque fois qu’il retrouve son public natal, mêlant souvenirs d’enfance, fierté de ses origines et complicité avec les spectateurs.

Après des années de tournées à travers le monde et une carrière internationale bien établie, l’artiste confie que la scène marocaine suscite en lui une appréhension particulière. « On peut se dire qu’après avoir tourné partout dans le monde, en français ou en anglais, on est aguerri, on sait exactement où on va. Mais ici, je ressens un trac différent », confie-t-il.

Un trac qu’il attribue non pas au spectacle, mais à la profondeur du lien qui l’unit à ses spectateurs : « Il y a un tel amour, une telle complicité avec le public marocain, qu’on ne veut pas décevoir. C’est comme avec la famille ».

Une relation d’autant plus singulière qu’elle s’inscrit dans la durée. En effet, cette proximité constante avec son public marocain, Gad Elmaleh l’explique facilement: « C’est simplement qui je suis profondément. Elle ne demande ni effort, ni démarche particulière dans mon cheminement affectif, mental, identitaire ou intellectuel. Être connecté au Maroc, ça ne me demande pas d’effort. C’est naturel ».

Une authenticité qu’il revendique aussi sur scène. Dans son spectacle « Lui-même », qu’il présente les 25, 26 et 27 septembre à Casablanca, l’humoriste aborde des thèmes intimes et universels à la fois: l’argent, les religions, sa vie de père ou encore sa quête du bonheur. « C’est probablement le spectacle où je me livre le plus », reconnaît-il, insistant sur cette volonté de partager sans filtre, dans une complicité qui dépasse le simple rire.

Cette démarche s’accompagne d’un sentiment d’appartenance profond. Interrogé sur trois mots qui le définissent en tant que Marocain, Gad Elmaleh répond sans hésiter : « Dieu, la Patrie, le Roi ». Pour lui, ces mots reflètent à la fois la fierté de ses racines et la profondeur du lien avec le public marocain, qu’il considère comme une véritable extension de sa famille.

Gad Elmaleh a également évoqué, avec nostalgie, ses souvenirs d’enfance à Casablanca et son parcours scolaire, offrant un message de tolérance et d’écoute aux parents confrontés à des enfants aux profils différents. « Peut-être qu’il faut parfois écouter les enfants qui sont différents et qui ont des parcours qui ne correspondent pas forcément à vos attentes », a-t-il souligné.

Dans un échange plus léger, l’artiste a partagé, avec son humour habituel et son rire communicatif, son plat marocain préféré, le « Kefta Bid Maticha » (Tajine Viande hachée, oeufs et tomates), ainsi que le mot en darija qu’il utilise le plus, « Wa3ar », qu’il emploie dans toutes ses nuances.

Enfin, il résume son spectacle en trois mots : « sobriété, vérité et rigolade », et décrit son public marocain comme « exigeant, affectueux et énergisant », marquant ainsi un retour à Casablanca placé sous le signe de la complicité, de l’émotion et de la fidélité à ses racines.

A Casablanca, la scène pour Gad Elmaleh devient le miroir de son attachement au pays et de la chaleur d’un public qu’il considère comme sa famille.


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