
Une réunion tenue jeudi entre Mohamed Lkhrif, président de la commune de Harhoura, et des représentants de la Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants du Maroc, a permis d’apaiser les tensions qui régnaient dans le secteur.
Les cafetiers de la commune avaient en effet menacé de fermer définitivement suite à la dernière décision fiscale, jugée injuste par les professionnels du secteur.
Selon un communiqué de la Fédération, dont Le Site info détient une copie, le président de Harhoura a exprimé, lors de cette réunion, sa disposition à revoir ladite décision fiscale, et à organiser une autre réunion afin de discuter des propositions des professionnels.
Le communiqué souligne également que les deux parties se sont engagées à trouver une formule consensuelle qui garantisse à la fois la pérennité des établissements concernés et les ressources financières de la commune.
Par ailleurs, les responsables de la commune ont manifesté leur volonté de collaborer étroitement avec la fédération à Harhoura pour simplifier les démarches administratives et lever les obstacles liés à l’obtention des autorisations.
La fédération a, de son côté, affirmé son engagement total à participer à ce travail commun avec les services de la commune et les autorités locales, en vue de la régularisation légale et fiscale de l’ensemble des professionnels du secteur à Harhoura.
Rappelons que les cafetiers avaient exprimé leur colère suite à la hausse du tarif d’occupation temporaire du domaine public, passé de 280 dirhams à 2400 dirhams le mètre carré par an, soit 600 dirhams par trimestre, pour les terrasses des cafés et restaurants. Une augmentation que les professionnels jugent « injustifiée». La fédération avait également dénoncé la majoration du taux de la taxe sur les boissons, désormais fixé à 10 % du chiffre d’affaires de chaque établissement.
N.M.