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Qui sont les grands absents de la CAN 2025 ?

Par LeSiteinfo avec MAP

À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN 2025), que le Maroc accueillera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, le verdict des éliminatoires redessine déjà les contours du tournoi.

La phase qualificative a révélé son lot de confirmations, mais aussi plusieurs secousses : des sélections réapparaissent après de longues années d’éclipse, d’autres confirment leur progression, tandis que quelques noms historiques manquent à l’appel.

Ce tableau final, contrasté et mouvant, laisse entrevoir une édition particulièrement ouverte, où la hiérarchie habituelle pourrait vaciller dès le premier tour.

La première tendance forte de ces éliminatoires se lit dans le retour de plusieurs équipes que l’on pensait durablement écartées du premier plan, dont le Botswana. Douze ans après leur unique apparition, les Zèbres regagnent la CAN au terme d’une campagne solide, marquée par des victoires de caractère face à des adversaires mieux cotés.

L’Ouganda suit la même trajectoire. Après deux éditions manquées, les Cranes retrouvent la phase finale grâce à une organisation défensive plus affirmée et une stabilité technique retrouvée, éléments qui avaient peu à peu disparu ces dernières années.

Le Zimbabwe signe également son retour, après une mise à l’écart extra-sportive lors de la CAN 2023. La sélection a su se remobiliser pour retrouver le haut niveau continental, symbole d’une réintégration sportive patiemment reconstruite.

Même constat pour le Soudan qui, pour sa part, incarne l’un des récits les plus poignants de cette édition. En pleine guerre civile, les Crocodiles du Nil ont trouvé l’énergie et la cohésion nécessaires pour atteindre la phase finale, disputant tous leurs matchs “à domicile” loin de leurs terres.

Aux côtés de ces retours, le Bénin, absent depuis son quart de finale de 2019, et les Comores, avancent dans la peau d’outsiders crédibles. Les deux équipes présentent un profil similaire, entre effectif modeste, organisation rigoureuse et capacité à hausser le ton dans les grands rendez-vous.

Si le tableau des qualifiés offre déjà son lot de retours inattendus, celui des absents révèle lui aussi une redistribution profonde des forces. Plusieurs nations habituées aux rendez-vous continentaux ont manqué la marche finale, à commencer par une sélection ghanéenne dont l’élimination met fin à vingt années de présence ininterrompue.

Longtemps considérée comme l’un des piliers du football africain, forte de dix participations consécutives et de quatre titres continentaux, la sélection connaît une situation inédite : qualifiée pour la Coupe du monde 2026, elle manquera pourtant la prochaine CAN.

Le coup est tout aussi rude pour la Guinée, qui restait sur trois qualifications consécutives et un quart de finale lors de la dernière édition. La sélection a vu ses espoirs s’effondrer face à la Tanzanie, alors qu’une fin de parcours ponctuée par trois victoires laissait entrevoir un dénouement à la hauteur de sa progression récente.

D’autres équipes, pourtant bien installées dans le paysage, n’ont pas échappé à ce mouvement de retrait. La Mauritanie a ainsi vu sa course s’interrompre, lorsque le match nul entre le Botswana et l’Égypte a validé la qualification de ses rivaux, malgré une victoire précieuse face au Cap-Vert — une sélection qualifiée pour la Coupe du monde 2026 mais qui, comme le Ghana, ne disputera pas la prochaine CAN.

La Guinée-Bissau, enfin, n’a pas réussi à prolonger sa série de quatre présences consécutives. Les Djurtus ont cédé de justesse face au Mozambique, manquant d’un souffle un rendez-vous qu’ils avaient abordé avec constance au fil des éditions.

S.L.



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