Le journal français « l’Equipe » impressionné par Yassir Zabiri

L’attaquant Yassir Zabiri, l’un des acteurs majeurs de la victoire des Lionceaux de l’Atlas en finale de la Coupe du monde U20 au Chili en marquant les deux buts de la soirée contre l’Argentine (2-0), est le symbole de ce triomphe historique du Maroc, écrit le journal sportif français L’Équipe.
Pur produit de l’école locale, formé à l’Académie Mohammed VI de Football, le sociétaire du club portugais de Famalicao, qui a terminé co-meilleur buteur du tournoi (5 buts) et deuxième meilleur joueur derrière son équipier Othmane Maamma, « symbolise à sa manière ce triomphe historique par son niveau de performance, son histoire et son abnégation », souligne l’auteur de l’article.
Le journal fait savoir que Zabiri avait dû se battre pour que son club le laisse partir au Mondial U20. « Il a fait le forcing jusqu’au dernier moment. Il est allé voir son coach avec son capitaine », rapporte-t-il dans son article sous le titre « Des paroles aux actes: Zabiri, héro d’un incroyable sacre ».
« Je reviendrai champion du monde, meilleur buteur et je serai l’attaquant à mon retour »‘, avait insisté le jeune prodige auprès de son coach qui lui aurait insinué qu’il risque de perdre sa place au club, où il était arrivé en 2024, relate la publication.
L’Équipe, citant l’ancien directeur de l’Académie Mohammed VI de football, Nasser Larguet, relève que Zabiri avait été découvert à neuf ou dix ans à Marrakech avec déjà deux particularités : « fort techniquement et aimait courir ».
« En choisissant d’aller au Portugal, il a pris une direction intéressante pour la progression de sa carrière », estime l’Equipe.
Pour son entraîneur à Famalicao, Hugo Oliveira, cité par le journal, « Yassir est bourré de talent. L’année dernière, il a été un élément essentiel de notre équipe U23, qui a fini 2e, et il apparaissait déjà dans l’équipe première. Sa marge de progression est énorme. Il est très intelligent dans ses déplacements, très mobile ».
« Il va certainement revenir en pleine confiance, avec plus d’expérience et une surmotivation. Mais il doit rester ce qu’il était : un bon garçon, travailleur, à l’écoute. À son retour, on va l’accueillir les bras ouverts et l’aider à garder les pieds sur terre », a rassuré son coach Oliveira.