Pourquoi le PJD a-t-il reporté la session extraordinaire de son Conseil national?
Le professeur universitaire et analyste politique, Omar Cherkaoui, s’est attelé dans un post sur sa page Facebook à analyser les raisons qui ont motivé la décision de reporter la session extraordinaire du Conseil national Parti de la Justice et du Développement (PJD), initialement prévue ce dimanche.
Pour cet universitaire, à travers ce report, la formation politique, toutes structures confondues, vise à éviter de conférer une quelconque légitimation à l’Accord tripartite Maroc-USA-Israël, ainsi que toute implosion au sein du parti dont les conséquences seraient catastrophiques, d’autant plus qu’il s’agit d’une question (la normalisation avec Israël) qui constitue un « mythe fondateur » du PJD.
Et de poursuivre que le PJD savait pertinemment que la tenue du conseil national signifiait le rejet de la décision (de la reprise des relations avec Israël) et que cette position allait le mener à une confrontation directe avec l’Etat. En revanche, l’approbation de cette décision le mettrait en porte-à-faux avec « ses clients internes » et avec « le courant islamiste dans le monde arabe », écrit Cherkaoui.
Rappelons que le PJD avait décidé de tenir une séance extraordinaire de son conseil national, ce dimanche, pour « discuter des actions du PJD au sujet des derniers développements de la première cause nationale et de la question palestinienne » avant d’en annoncer le report à une date ultérieure.
S.H.
