Politique

Quotient électoral sur la base des votants: les PJDistes y tiennent mordicus

Le Parti de la justice et du développement a réitéré son rejet de l’adoption du quotient électoral sur la base des personnes inscrites dans les listes électorale, soutenant mordicus que cette démarche ne va pas permettre de concurrence entre les partis.

Mustapha El Ibrahimi, président du groupe du PJD à la chambre des représentants, a insisté que son parti rejette totalement le principe du quotient électoral sur la base des inscrits car cela porte atteinte au fondement de l’opération démocratique, qui est celle de la concurrence, ne tient pas compte du taux de participation et constitue une atteinte à la reddition des comptes à travers le droit et le devoir de voter.

S’exprimant lors d’une séance publique à la chambre des représentants consacrée aux interventions des groupes parlementaires sur la premier partie du PLF 2021 , il a également argué que ce paramètre est contraire aux dispositions constitutionnelles et à la logique électorale et constitue un pas en arrière et une régression de la démocratie participative dans le pays.

Pour ce député, il serait judicieux de maintenir le régime électoral par listes et la représentation proportionnelle dans les élections législatives et communales. Il considère ainsi que c’est le meilleur moyen de renforcer le vote sur la base des programmes électoraux et de réduire l’usage de l’argent illicitement acquis.


La question du quotient électoral constitue un point d’achoppement entre les formations politiques. Seul le parti de la Lampe tient à garder la base des voix exprimées et validées pour calculer le quotient électoral tandis que les autres partis veulent adopter comme base de calcul le nombre d’inscrits sur les listes qu’électorales qu’ils aient oui ou non voté.

S.Z.

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