Politique

Ce que pense Benkirane de la « francisation » de l’enseignement

Le projet de la loi-cadre n°51-17, relatif à la réforme du de l’éducation de la formation et de la recherche scientifique a été, enfin, adopté. Et ce, par la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication de la Chambre des représentants, mardi dernier.

A ce propos, l’ex-chef de gouvernement et ancien patron du parti islamiste n’a pas changé son opinion d’un iota, ni mâché ses mots. Il persiste et signe et assure que sa position est claire là -dessus et qu’il n’en changera jamais.

Ainsi, dans une déclaration à Le Site info, Abdelilah Benkirane réitère son refus catégorique concernant le projet de loi-cadre n°51-17. De plus, il met devant leurs responsabilités tous ceux qui ont voté pour ledit projet de réforme du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.

Benkirane précise aussi qu’il avait précédemment demandé au groupe parlementaire du PJD, ainsi qu’au chef de gouvernement, Saâeddine El Othmani, de ne point adhérer au projet précité. « Même si le prix à payer était la chute de l’Exécutif! », avait-il assuré à ses « frères ».


L’ancien chef de gouvernement est même allé jusqu’à qualifier le vote en faveur du projet de  » trahison » de la Constitution et de sa vision de principe. Enfonçant davantage le clou, le verbeux Benkirane prétend qu’il s’agit là « d’offrir l’enseignement marocain comme cadeau à la langue du colonisateur ».

Et de conclure que cela « n’est ni de l’intérêt de l’Etat, ni de celui de la monarchie » en pointant l’existence d’un « lobbie colonialiste » qui défend la langue française.

L.A.

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