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États-Unis : nouvelle exigence pour les voyageurs

Par LeSiteinfo avec MAP

Les autorités américaines comptent imposer aux voyageurs exemptés de visa l’obligation de transmettre l’historique de leurs activités sur les réseaux sociaux des cinq dernières années, selon un avis publié mercredi dans le Registre fédéral, bulletin officiel du gouvernement des États-Unis.

Concrètement, cette proposition concernerait les ressortissants de 42 pays actuellement éligibles au programme d’exemption de visa, parmi lesquels la France, l’Allemagne, le Japon, l’Australie, la Corée du Sud ou encore le Royaume-Uni. Ces voyageurs devront fournir un historique complet de leurs activités sur les réseaux sociaux lors de la soumission de leur autorisation électronique de voyage (ESTA).

Cette mesure marque ainsi une évolution notable dans la collecte d’informations, l’ESTA se limitant jusque-là à des données d’identité, de résidence et de voyage.

Par conséquent, la portée des informations exigées s’élargit de manière significative, traduisant la volonté des autorités américaines de renforcer le filtrage préalable des visiteurs étrangers.

En outre, l’avis fédéral précise que d’autres catégories de données personnelles seront également intégrées. Il s’agit notamment des numéros de téléphone utilisés au cours des cinq dernières années, ainsi que des adresses électroniques utilisées au cours des dix dernières années.

Ces ajouts constituent une extension notable des prérogatives de la police des frontières américaine (CBP), qui justifie ces mesures par la nécessité d’anticiper les déplacements attendus lors de grands événements internationaux.

Par ailleurs, cette proposition intervient alors que les États-Unis se préparent conjointement avec le Canada et le Mexique, à accueillir la Coupe du monde de football 2026. L’afflux attendu de millions de visiteurs incite Washington à renforcer en amont les mécanismes de contrôle et de vérification, afin de sécuriser l’entrée sur le territoire national.

Conformément aux procédures fédérales, le texte devrait être appliqué dans un délai de 60 jours, sauf en cas de contestation ou d’amendements introduits à l’issue de la période de commentaires publics.

Toutefois, au regard de la fermeté affichée par l’administration américaine sur les dossiers migratoires, les observateurs estiment que la mesure a de fortes chances d’être mise en œuvre dans les délais annoncés.



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