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Rave party sauvage à Rennes: ce qu’il s’est passé (VIDEO)

La rave party sauvage qui se tenait à Lieuron, au sud de Rennes, depuis jeudi soir avec environ 2.500 personnes venues de France et de l’étranger pour fêter le Nouvel An, s’est terminée samedi matin. Plus de 1.600 verbalisations ont été effectuées et du matériel a été saisi.

Dans la nuit de vendredi à samedi le son de la techno qui retentissait depuis jeudi soir dans deux hangars transformés en boîte de nuit sauvage, s’est tu. Dès 05H30, les fêtards ont commencé à quitter ce hameau de la campagne bretonne et à 10H15 le site était sous contrôle des forces de l’ordre, a expliqué la préfecture d’Ille-et-Vilaine. La fête aura duré 36 heures.

Selon un tweet du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin les gendarmes ont établi « 1.225 infractions COVID (masques-rassemblement-couvre feu) + 420 infractions diverses dont 225 en lien avec les stupéfiants. »

« Les éléments recueillis ont permis de confirmer le caractère payant de la manifestation sous la forme d’une contribution et la présence importante de produits stupéfiants à l’occasion de cet évènement », a expliqué dans un communiqué le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc.


L’enquête s’est concentrée sur l’identification des organisateurs, a précisé le procureur. Une intervention a eu lieu à cette fin samedi à 15H00 à Iffendic (Ille-et-Vilaine) et « deux personnes, nées en 1998, sans antécédent judiciaire, ont été interpellées et placées en garde à vue ».

« Une perquisition a permis de saisir une somme d’argent (paraissant en première analyse résulter du partage de la caisse de cet événement) », des produits stupéfiants et un « important matériel de sonorisation », précise M. Astruc dans un communiqué.

L’intervention des forces de l’ordre s’est passée dans le calme samedi matin alors que les fêtards quittaient les lieux au fur et à mesure, les uns à pied, les autres en voiture.

« Ça fait un an qu’on ne peut plus rien faire », explique un des teufeurs, Antoine, 24 ans, commercial. Il fait partie d’un groupe de cinq Bretons venus du Morbihan participer à cette fête.

Les traits tirés, une bière à la main, ils étaient « venus fêter le 31 ici parce que c’était une grosse teuf ». « On savait ce qu’on risquait… il fallait faire la fête, depuis un an, tout est bloqué », lâche une fille du groupe, serveuse, âgée de 20 ans.

Côté judiciaire, le parquet de Rennes a ouvert une enquête notamment pour « organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical », « mise en danger de la vie d’autrui », « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique », « travail dissimulé », « tenue illicite de débit de boisson » ou encore « infractions à la législation sur les stupéfiants et notamment la facilitation de l’usage ».

MAP (avec afp)

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