Monde

Boudiaf hante toujours l’Algérie

La classe politique algérienne est en ébullition après les déclarations fracassantes de Nasser Boudiaf, le fils du défunt ex-président algérien Mohamed Boudiaf assassiné il y a vingt quatre ans lors d’un meeting à Annaba.

En effet, Nasser Boudiaf, n’y est pas allé cette fois-ci de main morte, il a accusé nommément le général Meddine dit « Taoufik », l’ex-patron des services secrets algériens, ainsi que le général Khalid Nezar, le général Larbi Belkheir et Ismaïl Ammari, le patron du contre-espionnage.

Intervenant lors d’un meeting de commémoration de l’assassinat de son père, en présence de milliers de personnes, dont des compagnons d’armes du défunt, qui se sont déplacés au cimetière Al Alia sur les hauteurs d’Alger, Nasser Boudiaf a confirmé avoir déposé des recours auprès de la justice algérienne pour qu’elle procède à la réouverture du dossier et à diligenter une enquête pour faire éclater la vérité. Et d’ajouter que: « si la justice algérienne ne répond pas favorablement à ma requête, je m’adresserai à la justice internationale ».

Mohamed Boudiaf, l’un des chefs historiques du FLN, avait été sollicité par les sphères politiques algériennes, pour prendre la tête de l’Etat pour amorcer un processus de réformes. Mais selon son fils : « ils l’ont amené du Maroc pour l’assassiner ».


Mohamed Boudiaf vivait à Kénitra depuis son exil volontaire en 1965 à cause de sérieux différends avec Houari Boumediene et sa clique. D’après certaines sources, le défunt Roi Hassan II lui avait déconseillé d’accéder à cette sollicitation.

Mehdi Demni

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