Les automobilistes et autres usagers de moyens de transport ont eu la désagréable surprise de voir les prix des carburants grimper à des seuils alarmants. Et c’est en plus un 1er mai, censé donner du répit aux travailleurs, salariés et cadres des classes moyennes qui voient au fil des jours leur pouvoir d’achat rétrécir comme une peau de chagrin.
Ainsi, et alors que les prix à l’international affichent une tendance baissière, les tarifs affichés sur les compteurs des stations-services au Maroc sont insolents. Il faut presque 11 dirhams pour acheter un litre d’essence et presque 10 dh pour le diesel. Ce qui induit une hausse de tous les produits du fait que les transporteurs voudront répercuter ces hausses sur leurs tarifs également et minimiser les effets de cette importante augmentation sur leurs marges bénéficiaires.
A l’approche du Ramadan, les prix des produits alimentaires connaissent généralement des hausses substantielles. Mais cette année, il faut s’attendre au pire à cause de ces hausses débridées des prix des carburants à la pompe.
L’Etat ne fait que constater les dégâts puisque le marché a été libéralisé et le gouvernement n’a plus aucune prise sur ce marché.
S.L.
