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Saïd Naciri et Abdenbi Bioui remis en liberté ? Le tribunal tranche (VIDEO)

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Ain Sebaâ a refusé la liberté provisoire à Said Naciri, l’ancien président du Wydad, et Abdenbi Bioui, le président de la région de l’Oriental, impliqués dans l’affaire «Escobar du désert». Le tribunal a également décidé de reporter le procès au 13 juin prochain.

Les avocats de Said Naciri et de Abdenbi Bioui avaient en effet réclamé une mise en liberté provisoire, sous caution, pour leurs clients, ce qui a été refusé par la justice.

Rappelons que le juge d’instruction avait décidé l’incarcération de 20 personnes sur les 25 déférées devant le parquet, dont certaines sont des parlementaires, des responsables de collectivités territoriales ou chargées de l’application de la loi, en plus d’autres présumées impliquées avec l’un des détenus, de nationalité étrangère, ayant été poursuivi dans une affaire de trafic international de drogues et qui purge actuellement sa peine en prison.

Les résultats des enquêtes menées par la Brigade nationale de la Police judiciaire, sous la supervision du ministère public, pour déterminer les autres personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire ont révélé des soupçons quant à la participation de certaines personnes à la commission d’actes liés, pour la plupart, aux mêmes faits dans le cadre desquels le ressortissant étranger précité et d’autres individus, ayant des liens avec lui, avaient déjà été poursuivis et condamnés à des peines privatives de liberté.

Les résultats de l’examen des enquêtes réalisées ont conduit à la présentation par le ministère public d’une requête au juge d’instruction afin de mener une enquête avec ces personnes pour soupçon de commission, par chacun d’elles, des actes qui leur sont reprochés par la loi et dont leur qualification légale concerne globalement plusieurs crimes.

Il s’agit de la participation à un accord pour la détention des drogues, leur commercialisation, leur transport, leur exportation et leur tentative d’exportation, la corruption et falsification d’un document officiel, l’exercice direct d’une activité de contrôle attentatoire à la liberté personnelle et individuelle en vue de satisfaire des caprices personnels, l’obtention, sous la contrainte, de documents attestant d’actes et de décharges, la facilitation de la sortie et de l’entrée de Marocains vers et depuis le territoire marocain de manière régulière dans le cadre d’une bande, ainsi que de l’accord et de la dissimulation d’objets obtenus suite à un délit.

H.M.

 


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