Le ministre marocain de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a déclaré que des manuels étrangers importés sont soumis à des lois claires, ne leur permettant point d’enfreindre les valeurs sacro-saintes du Royaume.
Lors de la conférence de presse du mardi 5 septembre courant, concernant les nouveautés inhérentes à la rentrée scolaire 2023-2024, Chakib Benmoussa a affirmé que son Département, à travers ses différentes Académies d’enseignement et de formation (AREF), contrôle strictement ces manuels étrangers, en vue de s’assurer de leur respect total des préceptes de l’islam, religion de l’État et des valeurs sociétales nationales.
Aussi, en réponse aux questions des journalistes, le ministre de tutelle a-t-il fermement assuré que les médias marocains ont un rôle important à assumer à ce sujet. Tout en confirmant que la presse nationale, tous supports confondus, a attiré, à plusieurs reprises, l’attention du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports appelant à une intervention urgente concernant ces manuels étrangers aux desseins vilement et amoralement avérés.
Cependant, Benmoussa a tenu à confirmer que la problématique ne concerne point les programmes officiels dûment adoptés, mais qu’il s’agit de manuels complémentaires décidés unilatéralement par certains établissements du secteur privé.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’Alliance des libraires du Maroc avait précédemment révélé à Le site info que quatre manuels en provenance de France ont été retirés des librairies marocaines et des grands points de vente, dans le cadre d’une opération de contrôle pour « diverses raisons ».
De même qu’il a été procédé à la saisie de nombreuses histoires enfreignant sciemment les préceptes religieux et les valeurs intrinsèques la société marocaine, avait expliqué notre interlocuteur, tout en qualifiant le laxisme du ministère de tutelle, ayant manifestement failli au contrôle préliminaire de tels ouvrages français importés au Maroc.
Larbi Alaoui
