Smartphones saisis à Derb Ghallef: « Oppo-Maroc » donne des détails (VIDEOS)
Le directeur marketing de l’entreprise « Oppo-Maroc », Abdelilah Akrim, a expliqué que l’affaire des 3.000 téléphones de marque « Oppo », qui avaient été volés en Europe et retrouvés à Derb Ghallef, à Casablanca, a été élucidée grâce à la coopération entre les autorités marocaines et françaises.
C’est suite à la plainte déposée par le propriétaire des appareils volés auprès des autorités françaises, en juillet dernier, que l’opération a été enclenchée, a-t-il expliqué. Et de souligner « qu’Oppo-Maroc n’a déposé aucune plainte et n’a fait qu’accomplir des procédures avec les autorités.
Il a encore tenu à préciser à l’adresse des commerçants de Derb Ghallef que la branche marocaine d’Oppo n’entendait nullement les poursuivre en justice car «ce sont des partenaires d’Oppo-Maroc» avec lesquels nous traitons depuis le début et nous continuerons à le faire».
« Oppo-Maroc » n’a joué aucun rôle dans cette affaire et s’est contenté de coopérer pour la saisie des appareils volés, a-t-il encore insisté, réitérant que la branche marocaine n’a nullement l’intention de poursuivre en justice les commerçants, pour la simple raison que les smartphones n’appartiennent pas à « Oppo-Maroc ». Il s’agissait en fait des « Find X2 Neo » de la marque « Oppo » qui n’avait pas été introduits par la branche marocaine.
Toutefois, il a conseillé aux commerçants de s’assurer des documents des marchandises qu’ils comptent acquérir afin d’éviter les pertes, notant qu’il est impossible que les entreprises des smartphones téléphones portables les mettent à la vente sans documents et sans dispositif de traçage permettant de suivre leur parcours.
Ces explications viennent suite aux accusations portées par les commerçants de la «joutia» contre la branche marocaine d’Oppo qu’elle serait à l’origine de la plainte déposée contre eux.
L’affaire a éclaté le 29 octobre dernier quand des éléments de la Sûreté nationale, sur instruction du parquet général compétent, ont effectué une descente dans ce marché, en collaboration avec Europol, l’Agence européenne de police criminelle, saisi des smartphones et enquêté avec les revendeurs sur l’origine de la marchandise introduite illégalement au Maroc.
Les marchands avaient par la suite manifesté devant la société qui représente la marque, en protestant que c’est grâce à eux que l’enseigne « Oppo », une marque de smartphones détenue par la firme multinationale BBK Electronics, s’est fait connaître sur le marché marocain.
S.Z.
